Grande première pour nous que ce concert dans le sympathique club argovien au nom pittoresque de « Böröm Pöm Pöm ». Nous en avions déjà entendu beaucoup de bien car AUDREY HORNE s’y était déjà produit à deux reprises et avait marqué les esprits. On monte au premier étage d’un petit immeuble commercial, puis après être passé par un corridor qui fait aussi office de vestiaire et stand de merchandising, on accède à la salle. Long bar sur le côté et petite scène au contact direct du public – cela a toute son importance comme on le verra plus tard. Seul bémol, deux ou trois gros piliers de soutien qui gênent la visibilité des spectateurs à l’arrière.
Ouverture des festivités avec LIFE OF ILLUSION, groupe de hard rock local qui joue ses propres compositions ainsi que quelques reprises. Certes, leur musique n’est pas révolutionnaire mais ça balance bien et le public leur réserve un accueil chaleureux.
Les fans n’ont pas besoin d’attendre longtemps avant que AUDREY HORNE n’investisse la salle et n’entame le concert avec « Ashes To Ashes » du dernier album (« Devil’s Bell » – Napalm Records) paru l’an dernier. Malgré l’exigüité des lieux et les moyens techniques plutôt modestes, le son est bon, le hard rock mélodique et vitaminé des Norvégiens fait mouche. On embraie directement avec un « Break Out » de feu avec de magistraux duels des guitaristes (Arve Isdal et Thomas Tofthagen) qui sont diablement efficaces, à l’instar des artificiers d’Iron Maiden, Judas Priest ou Thin Lizzy.
Un peu plus tard, Arve Isdal et Torkjell Rød – chanteur du groupe – font le show. Ni une ni deux, ils descendent dans le public, traversent la salle et grimpent sur le bar tout en interprétant « Pretty Little Sunshine », l’un des hymnes d’AUDREY HORNE. C’est du délire au Böröm Pöm Pöm ! La pression ne redescend pas, les classiques s’enchaînent (« There Goes A Lady », « Blackout », « This Is War ») pour le plus grand plaisir des fans. Bonheur prolongé par la balade « Sail Away », avec Torkjell qui vient sur le devant de la fosse pour placer son chant harmonieux. Les Norvégiens finissent en beauté avec leur titre fétiche, « Waiting For The Night », dont les premières strophes sont jouées au centre de la salle par Espen Lien, le bassiste barbu aux allures de Viking. Tout le club reprend le refrain d’une seule voix dans une ambiance de folie.
Avec un hard rock festif et mélodique, des musiciens talentueux et une présence scénique impressionnante, on se demande pourquoi AUDREY HORNE n’a pas une plus grande reconnaissance publique. Pour notre part, c’était l’un des plus beaux concerts millésimés 2023 et nous reviendrons avec plaisir au Böröm Pöm Pöm pour de nouvelles aventures musicales.
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Merci beaucoup pour ton gentil review.
Salutation
Roger (la caisse)
🤘
Merci pour ton accueil et les collègues de la salle, super ambiance ! A une prochaine – jb