Abythic c’est un trio franco-allemand plutôt efficace qui vient là nous envoyer en plein dans les oreilles un cinq titres somme toute pas trop mal en ce début d’année. Après une courte intro place à un gros Death bien crado comme on l’aime. Un son de guitare chaotique où l’on a parfois du mal à distinguer les phrasés, une batterie des plus tonitruantes et calée comme un métronome. Pas de fioriture dans le jeu des zicos tout est conçu pour aller droit au but : au programme tartinage en règle.
Loin de révolutionner le style dans le lequel il évolue, le groupe arrive tout de même à sortir son épingle du jeu avec quelques passages bien pensés. Pas de répit ou peu afin de vous permettre de reprendre votre souffle et le chant ne vient qu’accentuer cette impression de chaos qui parcourt votre système auditif.
Là où le bât blesse, c’est sur la fin de l’album. Après un 4ème morceau très ambiant il va falloir m’expliquer à quoi servent les 18 dernières minutes de brouhaha sonore. Pour moi cela n’a strictement aucun intérêt, c’est comme ces groupes qu’on attend de voir jouer pendant longtemps et qui vous colle une reprise d’on ne sait qui en plein milieu d’un live ou comme ces groupes qui jouent 40 minutes et vous collent au milieu un solo de batterie de 10 minutes… Aucun intérêt.
Donc voilà après une belle entrée matière le soufflé retombe aussi vite qu’il est monté. Trop répétitif et en manque d’inspiration la plupart du temps l’album ne convient guère à mes chères esgourdes. Mais attention, il n’est pas dit que tout cela ne prenne pas toute son ampleur en live, cela pourrait très bien être une belle surprise !
