Arthur : guitare, chanteur
Cédric : guitare
Vincent : basse
Tony : batterie
DRF : pouvez-vous vous présentez ?
Arthur : on est les 58 Shots. On est un groupe de rock 70, on fait nous-mêmes nos propres compos et on se revendique d’une manière générale dans la veine du classique rock.
DRF : pouvez-vous faire l’historique du groupe ?
Cédric : au début du groupe, octobre 2011, on avait commencé avec un autre line-up en fait, Dominique « Chuck » Ferry était à la place d’Arthur. Nous étions 4 et nous sommes toujours 4.
DRF : donc Tony, Vincent et toi (Cédric) vous vous connaissez depuis longtemps ?
Cédric : alors au départ, celui qui a fédéré le groupe c’est Chuck, le premier chanteur-guitariste, avec Vincent. Ensuite, Tony et moi, on se connaissait depuis le lycée. On avait besoin d’un batteur, j’ai retrouvé Tony et on lui a demandé de rejoindre le groupe. On ne faisait pas la même chose avant et avec l’arrivée d’Arthur, on a changé de chanteur, de mentalité et de direction musicale plus appuyée sur le classique rock.
DRF : pouvez-vous me parler de votre démo ?
Vincent : elle est sortie en mars 2013 et enregistrée en décembre 2012 au studio Indie Ear à Vandoncourt (25). Elle s’est faite sur la base d’un 4 titres qui présente notre panel musical (au plus large). Elle a été enregistré, mixé et masterisé au même endroit.
DRF : du coup, la suite logique est la sortie d’un album ?
Vincent : c’est plus qu’en projet car c’est déjà démarré dans nos têtes et dans notre façon de travailler. On est en train de bosser sur la « pré-pré-prod » c’est-à-dire le choix des morceaux, le travail des morceaux, les arrangements et on a déjà contacté les studios, le gars pour le mastering… L’album aura 10 ou 12 titres sur les 22 ou 24 de notre répertoire original.
Arthur : c’est une vraie volonté pour nous de ne pas faire de reprises parce qu’on estime qu’il y a énormément à faire dans tous les styles de musique et il y a un paquet de groupes qui font de la reprise mais nous ça nous intéressait de faire nos propres morceaux en se calquant sur nos influences. Peut-être que si on était dans les années 70, le groupe aurait peut-être sonné différemment et les compos auraient été différentes aussi. On a toujours une influence actuelle et il y a pas mal de guitaristes comme Joe Bonamassa qui font un renouveau et qui fait que ça nous influence aussi. Du coup, ça fait évoluer le genre et ça redevient un petit peu plus populaire. Et sur le disque, on a choisi pour la pochette la Chevrolet Bel Air 1958 qui est mythique dans le rock’n’roll.
DRF : et point de vu concerts, vous avez pas mal de dates en ce moment ?
Vincent : oui et c’est comme ça qu’on va financer l’album. Après, on va aussi caler des dates pour la promo de l’album et on vise surtout à étendre notre circuit au grand-est ou plus. Pour l’instant, on tourne uniquement sur la Franche Comté et l’Alsace.
DRF : vous passez même à la radio aux USA ?
Tony : oui, on a eu l’agréable surprise d’être contacté par Ken McIntyre du magasine Classic Rock car on avait posté de la musique sur des sites musicaux et autres réseaux sociaux. Il a mis la main dessus et nous a dit qu’il y a un morceaux qui lui plaisait beaucoup. Du coup, il y a une petite chronique sur nous dans Classic Rock et on fait aussi partie d’une compil. Depuis, on expédie des cd aux USA et on passe sur une radio locale de Kansas City dans une émission qui s’appelle Rock’n’Roll Radio Show.
DRF : l’Axone était votre plus grosse scène ? Ce n’est pas un peu bizarre de jouer dans un gala d’école ?
Arthur : oui c’était notre plus grande scène et j’ai trouvé que le public était très chaud et très éméché. C’est vrai que ce n’était pas un concert conventionnel mais ce n’est pas plus mal, il faut aussi se confronter à ce type d’événement. Et on gagne aussi à être connu à jouer devant des gens qui n’écouteraient pas forcément notre musique. Après les Fatals Picards, on est content d’avoir envoyé tout ce qu’on a envoyé vu que c’était eux les vedettes de la soirée. Nous, on a envoyé le bousin et on avait bien travaillé notre show en amont aussi. On a sorti une vidéo d’un morceau de ce concert qui est disponible sur Youtube. Il y a une version courte et une longue qui dure environ 7 min avec plusieurs plans de caméra différents. Ça permet de voir aussi ce que vaut 58 Shots sur une grande scène avec un gros son.
Bonne continuation et longue vie à 58 Shots !