Exceptionnellement, nos compatriotes de l’autre côté du Röstigraben ont dû se déplacer en Romandie, ce qui arrive tout de même assez rarement. Ce concert était très attendu, vu qu’il était sold out très rapidement après la mise en vente des billets, et qu’est-ce que ça a donné ? Eh bien, on a entendu des échos radicalement différents des spectateurs présents dans le public. Certains ont dit que c’était excellent, alors que d’autres ne trouvaient plus leurs mots afin d’exprimer la déception vécue. Il est vrai que Palexpo n’est à la base pas une salle de concert, ce qui s’est quand même bien entendu. Malgré les mesures prises afin d’améliorer la sonorité, on ne va pas se mentir que la qualité audio n’était pas au rendez-vous.
Rentrons dans le vif du sujet ! Après une entrée sans vérification d’identité (ce qui d’ailleurs aurait été ingérable vu les 22000 personnes prévues), nous nous sommes mis en place afin d’assister à la première partie. Kvelertak, groupe norvégien qui compte gentiment mais sûrement à nos favoris, s’est lancé sur scène. Première remarque : le public n’est pas tout à fait le même ; c’est donc malheureusement sans grand étonnement qu’on retrouvait les gens plus devant les stands à bières. L’espace était dur à remplir, mais Kvelertak a donné ce qu’il pouvait en nous balançant leurs chansons leurs plus réputées. Oui, je suis peut-être un peu biaisée en parlant de ce groupe, mais ils ont vraiment mérité leur place dans les tournées des grands.
Après un nouveau plein au stand et une brève sortie pour prendre de l’air frais, c’est une salle bondée qui accueille Metallica. Dans le public, on peut clairement voir l’influence du groupe, qui s’étale des fans de la première heure jusqu’aux plus jeunes, donc notre relève quand on laissera nos vieux os se reposer. Ils sont entrés en trombe et une bonne moitié de la salle s’est muni de leur téléphone portable pour prendre des vidéos et des photos, profitant de l’occasion malgré la qualité plutôt médiocre des enregistrements. La hauteur de plafond du Palexpo s’est fait ressentir, le son d’une qualité déjà pas cristalline baissant radicalement à partir de la moitié de la salle. Mais le show parfaitement rodé était présent, et on a eu droit à plus de deux heures de chansons traversant les décennies. Le public suisse n’est pas le plus communicatif, mais la participation était vraiment à son niveau le plus bas, surtout sur les titres du nouvel album ‘Hardwired… To Self-Destruct’.
Pour le fin mot de l’histoire, personnellement j’ai passé une vraiment bonne soirée en plein milieu de semaine, malgré la journée de travail interminable du lendemain. Est-ce que le billet valait ce qu’il a coûté ? Pas vraiment, mais en prenant en compte toute la logistique à mettre en place on ne peut vraiment pas chouiner.
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