L’attente était finie, 4 ans de disette pour les fans de catch à Genève. Alors est-ce que ce show allait nous rassasier pour de bon ?
Disons-le tout de suite, la WWE a fait des changements et l’époque où Genève accueillait Triple H, Orton, Big Show ou Cena est finie. La raison est simple, les catcheurs eux aussi vieillisse et il faut une nouvelle génération pour prendre le relai. Le souci est qu’il faut un peu de temps pour attirer les foules sur une nouvelle génération. L’avantage c’est que les nouvelles générations en veulent et on en a pour notre argent au niveau combat.
Il faut reconnaître que les matchs proposés à Genève avaient un sens et que l’ambiance était bien présente. Commencer avec les Brawling Brutes contre Imperium était juste parfait. C’est facile, les brutes sont les “faces” que le public soutien, ils sont bagarreurs et amusants, et Imperium sont les “heels” qui prennent tout le monde de haut et se font copieusement huer dès leur montée sur le ring. L’ambiance était installée et se fut le cas durant toute la soirée.
Les matchs ont tous eu un côté théâtral, avec interaction avec le public et des prises impressionnantes. La palme revenant à Ricochet et son style aérien qui a fait frémir (pour diverses raisons) toute l’assistance. Braun Strowman était également très attendu, une vraie montagne de plus de 2 mètres pour plus de 150 kilos.
Alors certes il y a eu quelques couacs comme Natalya qui casse une table à peine on l’avait installé dessus (Je soupçonne la WWE d’avoir réutilisé la table de la veille en Allemagne que Liv Morgan n’avait pas réussi à briser en sautant sur Natalya) du coup la fin du match a été bizarre, les catcheuses devant improviser. Oui le catch est scripté et il arrive que tout ne se passe pas comme prévu. Mais dans l’ensemble se fut sans doute la meilleure soirée de la WWE à Genève. Les autres fois l’ambiance avait du mal à venir tant les gens attendaient les très gros noms, alors que là avec une affiche moins en dent de scie au niveau programmation, l’ambiance s’est installée dès le début et est restée. Bien joué. Il ne reste plus qu’à se sortir de la tête le refrain entêtant de la musique d’entrée de Nakamura.