Woodstock en Beauce fête ses 20 ans et pour moi, c’est ma quatrième année et je viens à chaque fois avec le même plaisir, peu importe la programmation, et je pense que c’est le cas de la bien du monde présent cette année encore.
Mon Woodstock commence le vendredi avec Rammstime, un groupe hommage à Rammstein. Pour les avoir vu à plusieurs reprises, le groupe ne fait pas dans la demi-mesure, tout ce que présente l’original en concert est repris à l’identique. Pour vraiment apprécier le spectacle offert, il faut les voir en salle ou de nuit, car en plein jour on en perd des bouts, mais je suis sûr que Rammtime va revenir à Woodstock dans les prochaines années.
Avec le groupe suivant, on sait où on s’en va car Alcoholica est un habitué du festival (à mon avis ils ont les clefs). Par rapport au premier groupe, la foule a nettement grossi, on voit qu’ils sont populaires et surtout que la musique de Metallica l’est encore plus.
Après m’être baladé un peu partout, je suis de retour pour la performance (ce mot se prête bien à ce qu’on a vu et surtout entendu) de Rival Sons. il n’y avait pas un meilleur choix que celui de faire jouer le groupe de Long Beach, leur musique est parfaite pour un festival nommé Woodstock, car elle fait penser aux années 70. Plusieurs personnes que je connais sont venues me demander si je les connaissais et vu leur enthousiasme je pense que Rival Sons a fait forte impression ce vendredi à Woodstock.
Avec AWOLNATION, on ne change pas trop de style, mais il y a une petite touche électro dans ce que nous propose ce groupe que je ne connaissais pas du tout ce qui n’est pas le cas de la foule présente. Après avoir vu les trois premières chansons du pit photo, je décide qu’il est temps pour moi d’aller manger et boire un peu.
Je reviens pour le début du show de Rise Against et à ce que je peux voir et entendre, tout le monde et là pour eux. Le groupe nous délivre une grosse performance, pleine d’énergie. Pas mon style de musique, mais j’apprécie quand même ce que j’entends et c’est au milieu du concert que je décide de retourner récupérer ma voiture et d’aller à mon rendez-vous avec le raton laveur qui m’attendait sur la route. Arrivé sur les lieux, il m’a regardé, je l’ai regardé et…
Le lendemain, retour à St-Éphrem de Beauce pour ma deuxième journée qui devait commencé tôt avec le concert de Bloodshot Bill mais mon rendez-vous avec le raton laveur du soir d’avant ayant un peu mal tourné, ma voiture étant dans un triste état, j’ai dû repousser mon départ, je suis donc arrivé pour l’hommage à Bob Marley qui en fait n’en était pas un car le groupe qui à mon avis à dû la prendre un peu trop relax se sont perdu en chemin, c’est donc Shampooing, un guitariste qui a débuté la journée. Ensuite, Camera Eye est venu rendre hommage à Rush et là, je ne suis pas du tout familier avec la musique du groupe et je suis complètement passé à côté.
Par la suite l’ombre de Frank Zappa s’est mise à planer sur le site, malheureusement elle n’a fait que passer, car Dweezil Zappa et ses musiciens ont rencontré de grosses difficultés avec leur matériel et après plus d’une heure à tout essayer, le groupe a quitté la scène.
La musique a reprit ses droits avec Louis-Jean Cormier. Il y avait beaucoup de curiosité de ma part au début de son concert, car je le connaissais que son nom et pas sa musique, je n’ai pas été déçu, car c’est du bon rock attention du calme, mais avec beaucoup d’énergie de la part des musiciens et chantée en Français ce qui fait du bien à entendre.
Ma soirée touche tranquillement à sa fin et c’est au tour de Papa Roach de monter sur scène et la foule très nombreuse semblait les attendre impatiemment. Ici, c’est de l’énergie à l’état brut, il semble même que le chanteur, Jacoby Shaddix a du tombé dedans petit, car il est intenable et le concert à duré plus d’une heure, il court partout, ses musiciens font pareil, il va même au contact du public à plusieurs reprises. Le groupe a joué ses plus gros succès et pour moi, c’est un des meilleurs concerts de cette vingtième édition. Je quitte Woodstock en Beauce sous les notes de Misteur Valaire en me disant que l’année prochaine je serais sûrement de retour à Saint-Éphreme.