Prêcheur du positivisme, arpenteur des quatre coins du globe, Toby May distille des mélodies pop vibrantes et pleines d’entrain et nous fait l’honneur de répandre ses bonnes ondes au Daily Rock Fest !
Tu as voyagé à travers le monde. Comment cela nourrit ton rapport à la musique ?
L’inspiration est mon oxygène. Chaque voyage a ses rencontres, ses paysages, ses goûts, ses odeurs qui se retrouvent d’une manière ou une autre dans mes chansons. Sur la route, on est vraiment plus alerte à ce qui nous entoure, loin de la routine et des zones de confort je collectionne des bribes d’histoire qui trouvent leur place dans mes textes. Ma musique m’a permis d’échanger énormément à travers le monde surtout quand on ne parlait pas la même langue.
Quels sont les messages de tes chansons ?
L’amour, le monde…le fait qu’il est possible de tous s’entendre, les désaccords sont plus faciles mais l’être humain doit se surpasser, cohabiter et surtout sauver notre maison qui brûle. Ensemble nous sommes plus forts et l’amour triomphe toujours.
Tes mélodies reflètent pour moi une pop tonique et souvent empreinte de joie de vivre comme c’est le cas dans l’opus « Never Fall » par exemple.
A vrai dire, les sujets que je choisis ne sont pas toujours joyeux mais je cherche effectivement tendre vers l’espoir et le positivisme. Par exemple dans ma chanson « Tough Year » (Année Difficile) écrite pendant la première vague du Covid 19, je parle de comment gérer les difficultés dans les périodes sombres, porté par un rythme et une mélodie authentique qui pousse à lever la tête vers le soleil, la lumière, la vie. Ce titre accompagné d’un clip en noir et blanc est sorti en single. Un « Black Friday » comme un pied de nez à un monde malade.
Une anecdote loufoque à partager ?
Je suis en tournée aux Antilles avec le groupe Kassav’ pour la sortie de l’album du collectif Volt Face que l’on vient de sortir et je me retrouve seul avec ma guitare devant un public de 15’000 personnes à chanter ma chanson « Beautiful Skin ». Mon style est très loin du zouk et de la musique caribéenne, mais les mélodies et paroles universelles prennent tout leur sens grâce à la puissance de la musique et du partage.
Tes aspirations futures ?
J’aimerais beaucoup écrire un album des chansons de protestation (protest songs), je trouve que ça manque aujourd’hui et il y a bien assez à dire, c’est même une responsabilité en tant que songwriter. Et je produis actuellement un album pour l’artiste australien Greg Arnold dans mon studio Unagi Sound à Genève et me réjouis de le partager et le défendre sur scène plus tard dans l’année.
En concert le 11 février 2022 au Daily Rock Festival à la Barakason de Genève. Infos et billetterie ici !
Toute l’actualité sur www.thetobymay.com