Nick a eu l’occasion de discuter avec ‘’Guish’’ chanteur du groupe Three of Us lors du ‘’Tribute Master tour’’ à Saint-Hyacinthe à la mi-novembre,  gars hyper sympathique et généreux de son temps. Ils ont entre autres discuté de l’album de l’écriture ou encore l’enregistrement, mais du futur de Three of Us, voici pour vous l’entretien.

Bonjour Guish, merci de recevoir Daily-Rock Québec, comment va tu?

Salut Nick, je vais super bien, on se prépare pour Rocker St-Hyacinthe ce soir, avec Three of Us, Alcoholica et 21 Guns Salutes.

Parle-moi un peu de l’album et du processus d’écriture ?

En gros, on participe tous à l’écriture, la plupart du temps Dany arrive avec des riffs de guitares ou  des chansons complètes ou des fois justes des parcelles et on bâtit souvent avec ça. Chacun met son grain de sel et d’habitude enfin pas TOUT LE TEMPS (il rit), mais d’habitude, le tout se construit assez rapidement musicalement. On a composé la chanson Out of Control en un après-midi! Suite à ça, je m’installe avec mes papiers pis des écouteurs pour ajouter les paroles et la ligne de chant aux chansons.  Une fois que c’est fait, je check avec le band pour voir si tout le monde trouve que ça rock! He, he! Mais la plupart du temps, tout se fait assez bien et on se comprend bien quand on veut aller dans une direction.

 

Parle moi de votre inspiration pour l’album?(thème de l’album) 

Le thème de l’album est un peu contradictoire, mais c’est le contrôle, ou plutôt le manque de contrôle. Autant dans les paroles que la musique.. Dans le sens que quand on composait lea musique, on ne s’attardait pas à savoir quelle direction on prenait. On aimait quelque chose, on le gardait et il n’y avait pas de contrôle sur les directions qu’on choisissait et c’est le pourquoi on retrouve des chansons assez hard  rock, comme I Dare You et Stay Out, et d’autres vraiment complètement à l’inverse comme How Come et No Wings at All. C’est la même chose qui c’est passé avec les paroles. Au départ, j’étais beaucoup plus critique, plus violent pour la société (si je peux dire ça comme ça) et au fur et à mesure, mes textes ont commencé à être beaucoup plus personnels. Beaucoup d’introspection et de sentiments. Deux côtés vraiment différents.

 

Parle moi du processus d’enregistrement

L’enregistrement s’est fait au Studio Piccolo à Montréal. Et après beaucoup de tests et d’essais, on a fait ça en enregistrement « live ». Les 3, on était dans la même pièce et on jouait ensemble. Ça donne un côté beaucoup plus vivant à l’album, il y a des imperfections et c’est parfait comme ça, c’est ça la musique. Parfois ce qui n’est pas parfait rend un riff encore plus parfait! On a enregistré toute la musique en environ 20-24h, je ne me rappelle plus du chiffre exact. Ça a été un processus vraiment trippant, et qui a été beaucoup trop bien du début à la fin, he he! On tripait comme des malades à jouer live dans le studio. Ça a été beaucoup de travail, mais qui en a définitivement valu la peine. Ensuite, il y a eu les dubs de guitare. Le vocal a suivi après pour une coupe de sessions, assez rapide encore une fois. Et le processus de mix et mastering a été la dernière étape pour quelques semaines!

Comment êtes-vous arrivé a enregistrer au réputé studio Piccolo?

Ça, c’est le fruit du travail de notre gérant Christian Jacques. Même aujourd’hui, je ne pas EXACTEMENT dire comment ça s’est fait, mais on avait fait une pré-prod d’un CD il y a quelque temps et tout à commencé avec ça. Ensuite, on a composé d’autres chansons, et après plusieurs projets, tests, et négociations et tout, Chris nous a annoncé qu’on enregistrait au Pîccolo! Le studio a été super généreux avec nous, comme j’ai dit, la session s’est déroulée comme dans un rêve!

Qui sont les collaborateurs sur l’album?                       

Il y en plusieurs, on a une équipe vraiment complète et le fun a travaillé. Pierre St-Jean a signé la réalisation avec Denis Savage. Christian Jacques évidemment le producteur de tout ça.  Michel Coulombe, Pierre et Denis ont mixé. On a eu Charles-Émiles Beaudin et Pierre Messier comme ingénieur de son. Marc-Olivier Bouchard du studio le Lab ont fait le mastering. On a eu la collaboration Tammy Peddle à la voix sur 3 chansons, donc le vocal féminin de No Wings at All. Elle a aussi beaucoup aidé en studio pour l’enregistrement des vocaux! Les arrangements ont été faits par Dany (guitariste) Christian et Pierre.

Ta chanson préférée musicalement sur l’album?

Musicalement, sans hésiter une seconde, ce serait Water and Sand. C’est exactement mon style.. Très ambiant, ça nous porte ailleurs, ça bouge.. Ça change d’un bout à l’autre de la chanson. C’est mélodieux au début, weird au milieu et ça buche à la fin. J’adore ce style-là! J’adore quand je suis capable de mettre des images sur l’ambiance d’une chanson. Et c’est exactement ce qu’on fait avec celle-là.

Ta chanson préférée pour les textes sur l’album et pour quelles raisons?

Il y en a 2. Et c’est les 2 plus tranquilles! Ha ha! La première serait No Wings at All.. C’est une chanson qui signifie énormément et que j’ai vraiment hésité avant de vouloir mettre ce texte-là sur l’album. Beaucoup pense que c’est une chanson d’amour, mais en fait, c’est une chanson sur une très bonne amie qui s’est suicidée très jeune. C’est toujours étrange chanter ça devant un public. L’autre c’est How Come, j’aime le texte et je le trouve très ouvert pour plusieurs interprétations différentes. C’est un texte qui porte sur le regret, essentiellement. Moi, je change souvent le sujet pour la chanson, mais le texte reste bon. C’est défoulant, particulièrement la fin.

Le future pour Three of us, à court terme va ressembler à quoi?

Le futur pour Three of Us à court terme faire beaucoup de spectacle partout! Et récemment on a été signé par Universal et distribué par DEP. Donc on travaille beaucoup là-dessus. Pour la sortie digitale en janvier et physique en février (à confirmer avec Chris). Beaucoup de travail encore, mais tout est positif, tout se met en place et on est prêt!

À moyen terme dans tes rêves les plus fous?

C’est dur à dire pour moi parce que je m’informe plus ou moins sur le moyen terme. J’aime bien savoir les choses quand elles sont définitives. Mais à moyen terme, devenir une Rockstar, faire des millions et avoir des glissades d’eau dans ma court!  😉 (avec un grand rire)…

Votre plus beau souvenir depuis le début de Three of us?

Ouf, pas facile! Pour moi, le show de Woodstock en Beauce la première année qu’on l’a fait est dur à battre.. C’était incroyable, plus hot show à vie! Sinon il y a évidemment le studio Piccolo qui s’est déroulé tellement bien. Mais il y en a tellement, c’est dur à choisir! Nos shows aux Bahamas, ce fut deux semaines assez plaisantes aussi!

Votre pire souvenir depuis les débuts de Three of Us?

Il n’y en a pas eu beaucoup. C’est dur à dire. Faire un show à Joliette devant exactement 0 personne!  Haha, et même ça, c’était drôle et on a eu du fun! Sinon.. J’ai bien de la misère à trouver de quoi de concret. Je te dirais un gig à Sept-Îles, car ce soir-là, on part tout de suite après le show. On passe la nuit et le matin à chauffer, on est fatigué mort et tanné d’être sur la route. Après 9-10h de route, notre van a rendu l’âme dans le coin de Victoriaville, on a attendu un lift pendant 2-3 heures de plus.. Revenu chercher la van  après.. Bref, pas un beau moment!! Mais bon, y’a pire que ça dans la vie! 😉

Un dernier mot pour les lecteurs de Daily-Rock?

Merci d’écouter de la musique. De la musique vivante et sentie. Et d’encourager les groupes québécois et de faire en sorte que le rock reste (pas toujours, mais souvent) un style authentique et passionné. N’hésitez pas à nous encourager, soit en show, soit par Facebook, et on vous garantit qu’on va faire tout ce que l’on peut pour promouvoir une musique vraie.

 

Merci ‘’Guish’’  pour cet entretien, en mon nom et au nom de tous les lecteurs de Daily-Rock, on vous dit long live rock and roll long live Three of Us!!!!!!

Nicholas Dumont