Le Métropolis ne sut contenir la foule mercredi dernier pour accueillir le groupe canadien Three Days Grace. De passage dans la métropole pour un des rares concerts qu’ils offrent pour la fin de l’année, la formation nous présenta du même coup leur nouveau chanteur Matt Walst.
Ouvrant la soirée, et performant pour la première fois au Métropolis, le groupe montréalais The Damn Truth offrit une performance dynamique qui réchauffa l’atmosphère hivernale au son de la voix chaude de leur chanteuse Lee-La Baum. D’une introduction plutôt apaisante, le quatuor attaqua presque aussitôt avec des titres beaucoup plus énergiques, tels que Kinda Awkward et Too Late, dansant sans relâche, malgré la grossesse avancée de la chanteuse.
Three Days Grace se fit attendre, au son des cris des fans maintenant impatients de les voir. Dès l’illumination d’un immense panneau identique à celui aux portes de Las Vegas, l’énergie était à son comble, débordant aussitôt que les premières notes de Chalk Outline furent jouées. Au centre d’un décor style industriel, les Canadiens ont offert leurs succès les plus connus, Pain, Break, Home, pour ne nommer que ceux-là, mais aussi Misery Loves My Compagny de leur plus récent album. Bien sûr, tous étaient surtout impatients d’entendre et de finalement voir sur scène celui qui prend la relève d’Adam Gontier au chant. Malgré la grande différence au niveau vocale, Matt Walst possédant une voix plus mélodieuse que son prédécesseur. Cependant, il nous a tout de même montré qu’il peut aussi screamer et interpréter les chansons à sa manière sans rien enlever au Three Days Grace d’avant. Offrant aussi un cover de Limp Bizkit, Break Stuff, en duo avec Shawn Hamm, Three Days Grace conclurent avec leur balade Never Too Late et le puissant Riot que tous clamèrent haut et fort.
Texte : Marie-Pier Faucher Bégin
Photos : Mathieu Lemay