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Sylvain Sylvain et Glen Matlock à L’ESCO

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Mardi soir dernier deux monuments de la scène punk ont foulé les planches de l’Esco. En effet, Sylvain Sylvain du légendaire groupe glam The New York Dolls et Glen Matlock des mythiques Sex Pistols nous ont fait grâce de leur présence pour un concert acoustique en trois parties.

C’est devant un public composé de fans invétérés ou de curieux incrédules que Sylvain Sylvain, visiblement heureux d’être là,  nous a d’abord charmé en alliant  humour et un français plus que respectable, fruit d’une petite enfance passée en Égypte. Puis, il a aligné les succès des New York Dolls, certes, mais aussi  nous avons eu le bonheur d’entendre You can’t put your arms around a memory, chanson du défunt guitariste du groupe Johnny Thunders, tout comme la magnifique Femme Fatale des Velvet Underground. Profitant de sa tribune, le très jeune sexagénère nous a entre autre éduqués sur l’origine de quelques chansons, ainsi que sur l’influence d’un certain riff d’Eddie Cochran sur le monde du punk sans lequel, démonstration faite, la plupart des succès du genre n’existeraient pas, mais non sans se réclamer d’avoir été le premier à l’avoir emprunté pour la chanson Trash des Dolls. Et c’est à mi-chemin qu’il nous a présenté un extrait d’un album à sortir, la très douce et mélancolique Leaving New York.  Bien que nous n’ayons pas assisté à la plus grande prestation de l’histoire, le sentiment d’assister à un moment épique exhalait.

Vint ensuite le non moins célèbre Glen Matlock. On est ailleurs. Plus réservé que son prédécesseur new-yorkais, nous n’étions jamais tout à fait certains de ce qu’il nous racontait ou même de ce qu’il nous jouait. L’ex-Sex Pistols nous fera toutefois cadeau de God Save the Queen et de Pretty Vacant de sa défunte formation. Pour le reste, mis à part un nombre incalculable de mélodies inconnues aux accents blues, il nous aura fait se déhancher sur Dead end Street des Kinks et (I’m not) Steppin’ stone des Monkeys ainsi que Yeah right et  Hard work de son dernier projet Glen Matlcok and the Philistines.

Enfin, le moment tant attendu, ce qui aurait dû être la cerise sur le gâteau, la réunification des légendes. On commence fort avec Bang a gong (get it on) de T. Rex, puis Money (that’s what I want) et suivra le tube des New York Dolls, Personality Crisis, l’excitation monte et puis… coït interrompu. Plus rien. Nada. Finito. Babaille. Nous resterons sur notre appétit mais quitterons les joues endolories d’avoir tant souris! Pour toujours reconnaissants d’avoir eu le privilège d’autant de proximité avec des pionniers.

Texte et photo : ZsaZsa d’Abord

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