Un spectacle très éclectique nous attendait au Métropolis de Montréal samedi soir. Avec la venue de Sycamore Smith, Dan Potthast et comme tête d’affiche: Streetlight Manifesto.
Sycamore Smith nous a offert un folk humoristique, seul à la guitare et son kazou. J’ai vraiment été surpris de voir arriver un artiste solo pour une soirée ska punk, car je n’avais jamais entendu aucun de ces trois artistes présents ce soir. La foule commençait a arrivé pour sa prestation, toujours dur de commencer une telle soirée. Bon musicien, mais la foule et moi avons eu de la difficulté à embarquer dans son monde. J’étais debout près de la console et on attendait plus les murmures de la foule que ses paroles.
Ensuite on a eu droit à Dan Potthast, chanteur et guitariste du groupe ska-punk Mu330 de Saint-Louis, donc il est le cofondateur. Mais pour cette prestation, il était en performance acoustique, seul avec sa guitare. Pour ses textes, il aime bien jouer avec les mots et à un bon sens de l’humour, tout le long de son set, il nous lance quelques blagues et est impressionné par la grandeur du serveur. Il écrit pour chaque ville qu’il joue, une petite chanson, donc il met les paroles sur sa guitare, pour être sûr de s’en souvenir
Le clou de la soirée Streetlight Manifesto. Je n’avais aucune idée à ce à quoi je pouvais m’attendre de ce groupe, mais ce fut une très belle surprise et de voir le Métropolis rempli presque au maximum de sa capacité, me surpris encore plus. Quatre sections de cuivre, c’est vraiment impressionnant pour un groupe ska-punk. Dès les premières notes de ce septuor américain, la foule est devenue complètement folle, en sautant partout, crier à s’en époumoner, des gens qui skankais jusqu’au fond de la salle et des body surfers venant de l’arrière du plancher jusqu’au gars de la sécurité, ils étaient très occupés. Le groupe a pigé principalement dans leur albums Everything goes numb, Somewhere in the between, The hands that thieve. On a eu droit à quelques reprises des groups Squirrel Nut Zippers et Catch 22 dont faisait partie le chanteur. La chaleur du Métropolis est vraiment à son top, car même le super serveur avec ses 7pieds 2 pouces a troqué la vente de bière pour des bouteilles d’eau.
Petit conseil pour tous ceux qui arrivent tôt pour les prochains spectacles, le Métropolis a enlevé tous les sièges du balcon. Vraiment dommage pour la clientèle qui aime assoir leur petit derrière pendant un spectacle.
Merci à Greenland de leur invitation.
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Texte et photos: Sébastien Jetté