Ce qui toujours étonnant avec Sophie Hunger, c’est son incroyable facilité à naviguer entre les univers et les faire siens. La diversité des langues n’étant plus un sujet depuis un longtemps, Hunger nous surprend par bien des points et cet album est une bien belle preuve de la largesse de ses talents. Pop, jazz, electro, punk, rock, elle arrive superbement bien à dans un seul morceau faire oublier le précédent. Cet élan créatif nous emmène dans des recoins différents de son cerveau, avec, dans chacun de ces endroits, une ambiance propre, une mélodie étincelante et un air de spontanéité, de folie, d’inattendu et d’improvisation. ‘I’m the one who makes the music’ chante-t-elle sur ‘Alpha Venom’, elle y participe grandement en tout cas.
note 4/5