Le feu aux poudres.
Rarement on a eu un show comme celui qui nous a été donné de voir samedi soir dernier au Club Soda de Montréal. Snakeskyn Whiskey, groupe montréalais dont je vous parle souvent remettais ça, et de belles façons. L’idée est simple. Les promoteurs et bookers montréalais invitent rarement les Snakeskyn à participer à leurs shows. Qu’à cela ne tienne, les boys se sont arrangés seuls. Ils avaient il y a quelques semaines organisés le premier Snakefest, avec 3 autres groupes montréalais à ce même Club Soda, et samedi dernier, ils faisaient les choses en grand, avec le Snakefest 2. Goddamn Electric (groupe hommage a Pantera) était donc invité pour y participer.
Et comme ce n’est jamais assez pour Snakeskyn, ils ont tout bonnement engagé une compagnie spécialisée dans la pyrotechnie pour en mettre plein la vue aux fans de Snakeskyn et de Pantera. Donc c’est avec un gros boum que les boys entrèrent en scène, avec quelques pétarades bien senties. Rarement avait’on vu pareille mise en scène au Club Soda. Feu d’artifice, flammes tout y était, même un son parfait.
Une heure de bon rock n’roll, bien joué, bien senti….le bonheur pour un amant du bon vieux rock comme moi.
Que de talents dans ce band montréalais. La seule chose selon moi, et je l’ai déjà dit dans mon compte rendu du premier Snakefest, il faudra allonger la set list d’une bonne vingtaine de minutes absolument. Une heure, c’est court selon moi. Mais mis à part ce détail, tout était parfait. Nous en avions pour notre argent…..que dis-je….le spectacle d’hier était gratuit. Quoi de mieux que ça. Le groupe se devra également se trouvent un agent, un gérant, ou toutes autres personnes susceptibles de « booker » des spectacles pour eux. C’est un must pour le futur de ce band aux talents indéniables.
Le groupe hommage à Pantera Goddamn Electric suivait donc après Snakeskyn. Et ce fut toute une débauche. Quel son, quel groupe. Vraiment, pour un groupe qui en était à son quatrième spectacle (selon ce que j’ai compris hier soir) ils donnent tout un spectacle. Maitrise parfaite des chansons de Pantera, un chanteur à la hauteur de Anselmo, géant. Il ne fallait pas s’aventurer au-devant de la scène pendant leur set si on ne voulait pas se faire bousculer, et solidement en plus. Un bon spectacle d’une bonne heure et quart, qui laissa le critique sans voix, et ébahi. Vraiment, pour un profane de Pantera comme moi, je ne pouvais rien demander de mieux.
Je crois qu’un Snakefest 3 est de rigueur, car a voir le Club Soda hier soir, les gens présents seront certainement encore au rendez-vous.
Texte: Laurent Lépine
Photo: Pierre Laverdière
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