Voilà une première fois pour moi à La Rodia depuis mon retour en franche comté , une salle très sympa avec une terrasse avec une vue sur le Doubs et sur le chateau de Besançon, et en plus de proposer de la bonne bière locale, il ya dela bonne bouffe locale.
Bref on n’est pas là pour se faire guide touristique des salles de Franche-comté, on est là pour se foutre sur la gueule dans le pit. Ce soir c’est parti pour un plateau Hardcore en tout genre.
Il y a belle lurette que je ne m’étais pas pris une grosse mendale avec une première partie et ce soir les énervés de ETERNAL STRUGGLE vont clairement retourner le cerveau de la poignée de personnes présentes en début de set. Les mecs font le job en proposant un hardcore rempli de mosh part, de sing along bien caractéristiques du genre. Entre le son , la présence scénique et le jeu de light proposé par un ingénieur lumière complètement déchainé derrière sa console, on en prend plein les dents. Une demi heure bien trop courte et un groupe à revoir rapidement. Ha j’oubliais …ça faisait longtemps que hormis joué par Sepultura, je n’avais entendu une version potable de Roots Bloody Roots, mais à mon sens on aurait pu avoir un excellent titre appartenant au répertoire du groupe plutôt qu’à une reprise.
Après une pause mousse direction SVETLANAS. Autant le groupe d’avant m’a décroché la nuque et m’a paru passé bien trop vite, autant aller voir une vitrine sur pattes m’a emmerdé. Vitrine sur pattes ? Ho les gars on sait qui on regarde hein, pas la peine de tous mettre un tshirt de votre groupe, ça ne fait pas narcissique du tout. Et puis c’est bof. C’est vraiment dommage parce que sur le papier ça promettait quelque chose de bon et une fois sur scène c’est …. pas terrible du tout. Pas forcément un groupe à revoir ou alors pas dans les mêmes conditions peut-être.
Allez après avoir bu un perrier …. rho la blague, après avoir bu une petite mousse direction DEVIL IN ME. C’est pas mal du tout cette histoire. Là encore la recette est déjà connue mais la puissance de frappe du groupe nous donne bien quelques bons coups de pieds au cul. Pas de répit pour l’auditeur qui prend un max de plaisir. La salle est maintenant bien remplie et les esprits commencent à se remuer dans les premiers rangs. Bon on ne va pas épiloguer 15 ans c’était pas mal, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard non plus, nous on veut du sang dans le pit.
23h00 place aux
patrons : SICK OF IT ALL c’est la recette gagnante qui t’assure de passer une heure de bonheur et de plaisir à une vitesse folle. D’ailleurs il suffit de voir le sourire des gens même au milieu du pit et au milieu du wall of death de « Scratch The Surface ». On a une tripotée de tubes qui s’enchainent « Built to last », « Die Alone », « Let’s Celebrate », j’en passe et des meilleurs. Tout le monde s’égosille, la salle est prise de soubresauts et les jambes volent en l’air. Certains vivent ce soir leur premier live de Sick Of , leur premier pit de coreux, leur premier wall of death, leur première tartine Hardcore. D’autres s’en prennent une pour la enième fois. Le public est intergénérationnel et on y croise même le chanteur de Tagada Jones ( oui il a déménagé dans le Doubs, comme la Bretagne ce n’est pas forcément aussi bien que ça). Une heure de branlée sonore, une heure qu’on aurait aimé se voir prolongée en deux ou en trois heures. C’était beau, c’était grand, c’était bon c’était Sick Of It All From New York City.
Merci à la Rodia pour sa confiance, on reviendra c’est certain.
Texte : Frédéric Gallotte