Mon premier concert de Mötley Crüe: 19 octobre, 1989 à Zurich en Suisse, et mon dernier lundi 24 août 2015 à Montréal. Jamais je n’aurais pensé ce soir-là dans la fosse du Hallenstadion avec en plus une fille sur mes épaules que je ne connaissais absolument pas que j’allais, 26 ans plus tard, me retrouver assis comme un vieux dans les gradins du Centre Bell. Ça s’appelle la vie avec toutes les surprises qu’elle nous apporte.
Donc, nous y voilà dernière date à vie de Mötley Crüe à Montréal. La première aurait eu lieu (à vérifier), le 9 juin 1984 à l’Auditorium de Verdun en première partie d’Ozzy Osbourne, Nikky Sixx en a d’ailleurs fait mention juste avant de débuter Anarchy In The UK.
Le groupe a joué que des classiques, Girls Girls Girls, Wilde Side ou encore Shout at the Devil. Le show est rodé, tout roule, presque trop à mon goût, car contrairement à la prestation d’Alice Cooper juste avant, les 4 Californiens semblent bien distant, chacun est dans son coin et les fois ou Nikki, Vince et Mick se retrouvent proche sont rare, mon impression est qu’ils font un job comme vous est moi, mais, est-ce qu’on peut leur en vouloir après plus de 30 ans? Non!
Si je suis venu au Centre Bell, c’est un peu pour les chansons qui ont accompagné ma jeunesse pas tout à fait perdue, mais c’est surtout pour Tommy Lee et le Cruecifly. Chaque tournée, Tommy repousse un peu plus loin les limites (de sa folie) cette fois, sa batterie s’élève dans les airs pour ensuite parcourir un rail suspendu au plafond et comme si ce n’était pas assez, son kit tourne façon tambour de machine à laver. Ensuite, c’est au tour de Mick Mars d’y aller de son solo et là…! Mick est un grand guitariste, mais ce qu’il a fait ne lui rend pas justice, ça en était presque pénible.
En terminant, je ne peux pas ne pas écrire quelques lignes sur le début de soirée qui aura vu les New-Yorkais de The Cringe, pas facile pour eux, car peu de monde, moi le premier, devait les connaitre, mais ils s’en sont très bien tiré. Ensuite, Alice Cooper….que dire, il a 67 ans et il en parait moins à le voir bouger sur scène. Il y a un plaisir sur scène qui se voit entre tous les musiciens, des sourires et ils sont presque tout le temps au centre de la scène et que dire de la set-list, que du gros classique, No More Mr. Nice Guy, I’m Eighteen ou encore School’s Out. Et comme si ce n’était pas suffisant, tous les artifices qui ont fait aussi la légende d’Alice Cooper sont là, le boa, la guillotine et un Frankenstein géant.
Chapeau Mr. Cooper, il y en a peu des comme vous et je me demande si ceux de la génération actuelle auront une carrière comme la vôtre ou celle de Mötley Crüe, pas sure!
Texte: Sébastien