Maxime Sacchetto est de ceux qui ont profité de l’hiver confiné pour réaliser ses projets un peu fous. Carpe diem. Il a pris le confinement au pied de la lettre et s’est enfermé seul dans une cave pour enregistrer guitares, synthés, batteries, etc. (pour les voix, apparemment, il a loué une cathédrale, vu la reverb’) et a mixé le tout en quelques semaines. Du coup, c’est de l’art brut. Un peu comme à l’époque où HFT ou Gainsbourg pondaient des textes parlés percutants sur un fond de mélodie lancinante, minimaliste, lo-fi, trouvée entre un verre de whisky et un pétard. Le percutant en moins, pour le coup. J’apprécie la démarche à l’encontre des sons formatés auxquels on s’est habitué, mais même si plus d’une moitié des morceaux ou des riffs sont tout à fait honorables, l’autre moitié aurait bénéficié d’un peu de recul et de travail.
Note : 2.5/5