Le théâtre Granada est une superbe salle et elle peut être aussi intimidante tant par sa magnifique architecture, mais aussi par son histoire.
Tout le monde où presque à découvert Matt Holubowski lors de son passage à La Voix en 2015 dont il fut un des finalistes et il a réussi à diviser les personnes qui regardaient cette émission, d’un côté ceux qui tripaient moins et ceux qui l’adoraient. À la sortie de son premier album (Solitudes) sous son vrai nom, Matt Holubowski , les critiques ont été unanimes et sa base de fans a encore augmentée et encore plus après son passage à Tout en Monde en parle il y a quelques jours ce qui lui a permis de voir les ventes de son album s’envoler, ce qui est amplement mérité.
C’est devant un parterre plein que Matt monte sur scène accompagné d’une violoncelliste et visiblement il n’est pas impressionné par les lieux où alors il le cache bien. Dès les premières notes, le vénérable théâtre s’est vu enveloppé d’un immense coton ouaté et tout le monde en a oublié l’horrible météo qui sévissait à l’extérieur. Le Montréalais chante à merveille et les thèmes abordés dans ses chansons, sont la solitude, sous ses différentes formes, mais aussi ses différents voyages. C’est la langue de Molière qui mise en avant, mais, qu’importe, car la majorité de la salle boit ses paroles et il ne manque pas de donner ds petites explications ici ou là. Comme toutes les bonnes choses ont une fin Matt et ses musiciens tirent leur révérence et il est temps de péter la bulle et d’enfiler son manteau pour aller affronter les frimas de l’automne. Merci, Monsieur Holubowski , pour cette belle parenthèse dans le temps.
C’est le duo Coco Mélies qui s’est occupé de mettre les gens à l’aise en leur offrant eu aussi une prestation tout en douceur. Entièrement acoustique, le mélange des voix de Francesca et David est tout simplement parfait et ils ont enchanté et fait chanter le public.