Lubik, groupe de La Sarre en Abitibi, fait beaucoup jaser depuis quelques mois avec des participations à quelques-uns des plus grands festivals de notre province, dont le Frimat et le Rockfest de Montebello. Le groupe était d’ailleurs sur une grande scène des Francofolies de Montréal en ce dimanche 11 juin pour interpréter les pièces de leur plus récent album intitulé Vivant. Un album de onze pièces de rock francophone qui déménage et surprend par son efficacité. On ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec le groupe d’Olivier Langevin; Galaxie, ou peut-être les Dales Hawerchuck, disons qu’il y a pire comme comparaison.
Le spectacle des Francofolies fut empli de folie. Le groupe, plein d’assurance, interprète ses pièces avec grande justesse et avec un niveau d’énergie incomparable. Le public embarque rapidement dans leur univers principalement lorsque l’invité de marque, Vincent Peake, se présente sur scène pour partager le micro avec Alexandre Picard. Lubik en a profité pour rendre un vibrant hommage à l’homme qui célébrait d’ailleurs son cinquantième anniversaire de naissance. Malgré leur son rock, parfois assez près du stoner, nous assistons à un spectacle de musique populaire, tout à fait posé et magnifiquement interprété, que l’on peut simplement résumer par le titre d’une de leur pièce Esti qu’on est ben. L’album, pour sa part, est merveilleusement bien produit et respire la joie de vivre, l’amitié, les feux de camp et les mouches noires.
Sans aucune prétention, Lubik propose une musique qui bouge, tout à fait actuel, et à mi-chemin entre l’urbain et la campagne et qui saura tranquillement faire sa place dans les radios plus commerciales de la province. À découvrir si ce n’est déjà fait.
4 étoiles.
Texte: David Atman