C’était une toute première visite à la salle Sala Rossa rue St-Laurent. De l’intérieur c’est une salle de dimension très respectable avec une belle scène et de la place en masse pour tout le monde. Cinq bands, tous de Montréal, étaient conviés pour fêter les 19 ans du Label Stomp Records.
The Nailheads ont ouvert de belle façon, eux qui reviennent d’une tournée de près de deux mois en Europe et jusque dans l’Ouest canadien. De plus, ils nous ont interprété plusieurs pièces de leur nouvel album qui est prêt et qui devrait sortir dans un avenir rapproché. Un beau mélange rafraichissant de punk rock à saveur des Ramones, avec un groove actuel unique. Ils étaient le seul groupe de la soirée qui ne fait pas encore partie officiellement du label, alors l’avenir nous le dira si leur présence à cette soirée était un présage à une sortie prochaine de leur album sous l’étiquette Stomp.
Les gars de East End Radicals ont continué de faire lever le party en lançant plusieurs gros ballons dans la foule. On ne peut pas rester indifférent à leur son très « irish » et à l’ambiance festive qu’ils dégagent sur la scène.
Ste-Catherines n’est plus, mais Hugo et Fred n’ont jamais arrêtés la machine et c’est avec un Miracles Full Band qu’ils se sont présenté. Ils ont très bien su s’entourer avec des musiciens d’expérience provenant de différentes sphères du punk-rock-ska à Montréal. L’ambiance a continué d’être à la fête. J’ai entendu entre les branches qu’un nouvel album est complètement enregistré, et qu’il ne reste plus que les retouches finales.
Les très actifs The Beatdown ont enchaîné et ce fut un set tout en Reggae. Ils ont la réputation de faire bouger leurs crowd et ce fut mission accomplie en cette soirée anniversaire de leur label. J’ai personnellement bien aimé leur son qui rejoint plusieurs styles.
Les décibels ont grimpé d’un cran pour terminer la soirée avec Dig it up. On a eu droit à du son plus groovy toute la soirée, mais avec eux on l’a eu « en pleine face » avec une énergie hors du commun. À regarder le line-up, cela pouvait porter à confusion, parce qu’on aurait pu croire qu’il y avait cinq Headliners, tellement la qualité des bands était là.
Texte et photo : Insolite Photographie