La quatrième fois sera la bonne, d’abord prévu en 2020 et reporté maintes fois, le concert tant attendu, le ‘State of Unrest’ tour, a enfin eu lieu, les battle vests sorties pour l’occasion, un début de weekend qui s’annonçait brutal.
Les hostilités ont commencé bien avant l’heure, les ‘ricains originaires de Richmond en
Virginie, Municipal Waste, nous font un set bien ficelé en un peu plus de 30 minutes, invitant
le public de commencer des circle pits et les incitant au crowd surf, les fans étaient maintenant chauds pour la suite.
Le tant attendu concert de Lamb of God, également de Richmond en Virginie, sera rapide et rythmé, Randy Blythe arpente la scène tel un possédé, c’est hargneux et les titres défilent, ‘Memento Mori’, ‘Walk With Me in Hell’, le tout sous une lumière rouge, pas top pour les photographes, mais ça met bien dans l’ambiance. Une dédicace à notre pote Andy G. et une set liste sans faille, ‘Omerta’, ‘512’ et en apothéose finale ‘Redneck’. A la fin du set la salle s’est vidée d’au moins un tiers, ça fait un moment qu’on n’avait pas assisté à ça.
Quand Kreator prend d’assaut la scène ça démarre fort avec ‘Hate Uber Alles’ repris en chœur suivi de ‘Hate to the Hordes’ avec leurs bannières, back drops divers et variés, l’ambiance dans la salle ne pâtit pas trop qu’une partie du public a quitté celle-ci après Lamb of God. Mille et sa bande vont aussi nous faire un set qui reprend leurs titres phares. Les leaders du thrash allemand montrent qu’ils sont encore appréciés. Les titres se déchaînent, les premiers rangs aussi. ‘Enemy Of God’ ou encore ‘Satan Is Real’ et le magnifique ‘666 – World Divided’ hurlé par Mille passent bien, il réclame un ‘Swiss style Circle pit’, ça passe tellement mieux en bon allemand qu’en uisse-allemand. Et en apothéose, ils ont terminé leur set avec des antiquités qui sont toujours d’actualité, je ne sais pas comment ils ont encore de l’énergie pour les derniers titres, un magnifique ‘Flag Of Hate’ ou encore ‘Patriarch’ et ‘Violent Revolution’.
Texte : Suzy
Photos : Indy