Foule peu nombreuse, mais vibrante !!!
Lundi soir dernier, au centre Bell, les ‘’godfather’’ du heavy metal étaient à Montréal pour la promotion de leur dix-septième album studio : Redeemer of Souls paru à l’été 2014. En effet, Judas Priest fête ses 40 ans de carrière cette année. Pour ma part, il y a déjà plus de 30 ans que je voyais Judas Priest pour la première fois.
On a même eu droit a plusieurs demoiselles de l’assistance qui ont eu leurs petits moments de gloire et sont montées sur scène pour la pièce ‘17 Girls In a Row’. Adoptant un langage cru, le groupe alimente l’esprit Sexe, Drogue & Rock’n’roll et reprend tous les bons clichés du glam metal des années 80. J’ai beaucoup aimé leur prestation et une bonne partie du public était là pour eux, à en voir la réaction des gens à la fin du spectacle. Mais en première partie de Judas Priest ; ça ne passe pas!!
C’est peut-être la douzième fois que je vois Judas Priest en spectacle, mais à chaque fois cela réveille un petit « je ne sais quoi » de mon adolescence! C’est un des groupes qui a forgé mon patrimoine musical. Un grand rideau avec l’inscription du groupe nous cache la scène durant l’entracte. Il y a un peu plus de gens dans l’assistance, mais il reste beaucoup de bancs vides. 3000 personnes tout au plus assistent au spectacle.
C’est sous l’intro ‘’War Pig’’ de Black sabbath que le spectacle débute, le rideau tombe et Battle Cry résonne dans le Centre Bell. La scène est relativement sobre, seul un grand écran à l’arrière fait office de décor. Nous sommes loin des décors gigantesques d’antan, mais l’important c’est que le band joue fort et bien!
Au point de vue du set list, j’ai trouvé le choix des chansons correct. Étant un grand fan de ce groupe, il y a plusieurs pièces que j’aurais préféré entendre, mais c’est purement personnel. Mais quelle surprise de réentendre Jawbreaker et Defender Of The Faith qui n’avaient pas été jouée depuis 1984 en spectacle, un point fort de ma soirée! Que dire de Beyond The Realms Of Death de l’album British Steel paru en 1978, un petit bijou.
La voix de Rob Halford tient encore le coup, du haut de ses 63 ans il est encore capable de monter dans les aigus. Il nous a offert une solide performance lors de Victim Of Change. C’est évident qu’il n’a plus la voix
Les nouvelles pièces des derniers albums passent bien dans la soirée, mais ce sont vraiment les classiques qui vont vibrer et réagir la foule : Hell Bent For Leather, Metal God et Breaking The Law, pour ne nommer que ceux là.
Même 30 ans plus tard, les ayant vu à de multiples reprises, un show de ‘priest’ ça reste un show de ‘priest’. Ce sont souvent les mêmes chansons en rappel, les mêmes mimiques mais lorsque j’entends rugir le harley en arrière-scène avant que Rob fasse son entrée sur scène, moi ça me donne encore des frissons et je n’y peux rien… Je suis tombé dans la potion il y a fort bien longtemps !!!
Texte : Nicholas Dumont
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