Agréable comme une chaude soirée d’été!
Ça remonte à loin dans mes souvenirs où j’écoutais le groupe Journey à une époque glorieuse de mon adolescence alors que nous étions ‘’young, wild and free’’. Même si je n’ai jamais été un fan inconditionnel du groupe, j’ai quand même suivi leur carrière car je suis avant tout un maniaque dépendant irrécupérable de musique 😉 Avec la belle température estivale, les vacances, quoi de mieux qu’un bon spectacle confortablement assis au Centre Bell en train de voir un spectacle de ‘’greatest hits’’, un groupe de ta jeunesse !
Journey a toujours été reconnu comme jouant du soft rock. Une carrière prolifique ayant démarré en 1974, où le groupe a connu beaucoup de succès. Reconnu pour donner des performances ‘‘live’’ comme un vrai ‘’Arena Rock Group’’. Ce mardi soir, le groupe a été fidèle à sa réputation en donnant un spectacle rodé au quart de tour. Dans un centre Bell relativement bien rempli, le groupe nous a bombardé de ses grands succès (Separate Ways , Open Arms ,Lights ,Who’s Crying Now, Escape ) Journey a donné un spectacle d’une grande qualité et d’un grand professionnalisme; éclairage étincelant, écran vidéo, sonorité excellente, (on distinguait bien tous les instruments) et des musiciens capables de bien reproduire les pièces du passé. On ne pouvait espérer mieux. Je dois avouer que je suis habituellement assez critique en matière de vieux groupes reconstitués.
On a quand même eu droit à quelques nouvelles pièces qui, malgré tout, passent très bien et cela n’a pas ralenti la cadence de la soirée… Par contre, leurs nombreux hits du passé ont eu la côte, soulevant les cris. Nous étions environ 8000 mais ça paraissait comme 15 000 à certains moments de la soirée. Certes, ce n’est plus la formation originale car le chanteur initial, Steve Perry, a quitté depuis longtemps et quelques changements ont eu lieu au fil des années. Mais pour la formation actuelle, celle qui inclut Neal Schon (guitariste – fondateur), Jonathan Cain (clavier), Ross Valory (basse) et Omar Hakim (batterie) qui s’est joint tout récemment pour remplacer Deen Castronovo qui, en passant, a eu quelques démêlés avec la justice. Il ne faut surtout pas oublier le chanteur Philippine Arnel Pineda qui, il faut admettre, rempli bien, même très bien, les souliers de Steve Perry depuis 8 ans.
Une finale de spectacle enchaînant hits par dessus hits (Wheel in the Sky, Faithfully, Don’t Stop Believin’ Any Way You Want It Lovin’, Touchin’, Squeezin’) ce qui ne donne pas beaucoup de place aux temps morts.
Ce fut vraiment une belle soirée de musique, comme une soirée chaude du mois de juillet, tu profites du moment présent sans te poser de question…
Texte: Nicholas Dumont
Photos: Mathieu Lemay
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