A l’image de la pochette du premier album des Valaisans de Jacuzzi Jaguar, nous allons nous embarquer dans un univers sauvage, dansant et rayonnant. Avec leurs touches électro qui se mélangent aux guitares et aux rythmiques montant en puissance.
Nous démarrons avec le premier single de l’album « Baïla », qui donne le ton d’emblée : Jacuzzi Jaguar sait de quoi il parle et a un certain don pour créer une ambiance marquante dès les premières secondes. S’en suivent onze autres morceaux grondants, pop puis plus, Stefan Clay et sa bande profitant de leurs années d’expérience au sein de multiples formations (Belmondo, Doppelgänger, Fleuve Congo…) pour nous en mettre plein les oreilles.
Élégant comme un Jaguar, riche comme un propriétaire de Jacuzzi, ce premier opus montre les griffes. On retiendra des titres comme « Oh My Darling », les deux excellents « Silences Of Desire », l’un à la voix féminine, l’autre à la voix masculine (on se demande ce que cela créerait si on les juxtaposait ?) et qui arrivent à point nommés pour faire une pause sur cet album. On termine avec un traditionnel morceau invitant la guitare sèche, « Dreams », qui clôture cette galette de manière mélancolique. On regrettera néanmoins le manque de moments plus aventureux et expérimentaux. En soit, un très bel effort de ce trio ayant émergé des cendres de plusieurs formation de la scènes romandes. Vernissage le 25 février aux Caves de Martigny pour voir la bête pousser son premier rugissement !
Note : 4/5