I Prevail, déclenche un raz de marée.
Le groupe américain, rock métal I Prevail a embrasé le Théâtre du Corona mercredi passé, le quatuor présentait leur premier spectacle en sol canadien de la tournée Lifelines.
Les deux chanteurs Brian Burkheiser aux voix claires et Eric Vanlerberghe aux voix gargantuesques se déchaînent sur la scène. La disposition des instruments laissant un bon espace libre au milieu de celle-ci, les chanteurs peuvent sauter partout et se déplacer en toute liberté. La chanson Come and get it lance le spectacle, l’énergie des chanteurs est contagieuse, les spectateurs sautent, trash et bodysurf. Les chansons Liars, Stuck in your Head, Already Dead, Pull the Plug suivent en conservant toujours la même intensité.
Dès les premières notes de la chanson Chaos les fans deviennent hystériques, l’intensité du trash pit s’intensifie encore un peu plus. En l’absence du chanteur à la voix claire, le band joue un medley de chansons des groupes Blink-182 (All The Small Things), Slipknot (Duality), Linkin Park (One Step Closer) et Eminen (Lose Yourself). Lorsque Brian Burkheiser revient sur scène, il interprète un cover de Taylor Swift, Blank Space.
Pendant la chanson Lifeline, un circle pit prend forme . Dès que le band quitte la scène, les spectateurs scandent leur nom jusqu’à leur retour. Ils joueront les chansons Worst part of me et Scars pendant de rappel. Avant entamer la chanson Scars le chanteur Eric Vanlerberghe demande aux fans de se séparer en deux sections afin de faire un wall of death.
Le groupe rock électronique Starset assurait la première partie. La mise en scène, le décor et les costumes prennent une place aussi importante que leurs chansons pendant une prestation. Tout au long de leur spectacle, les vidéos sont présentés sur les deux écrans géants qui encadrent la batterie, des flammes de fumée sortent des plates-formes des chanteurs. Le guitariste, le bassiste et le batteur sont habillés en costumes d’astronautes blancs et leurs instruments sont de la même couleur. Ces trois membres du groupe ont une chorégraphie bien synchronisée.
Texte: Annie Rochefort
Photos: Jesse Di Meo
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