Commençons par la base : prenez un trio lausannois. Ajoutez-y deux guitares, une batterie, un micro et saupoudrez d’influences de groupes comme Kyuss, Rage Against The Machine ou encore Led Zeppelin. Battez le tout à un rythme bouillonnant jusqu’à l’obtention d’un mélange solide et compact appelé Hey Satan. Passons ensuite à une étape plus technique : la maturation. Placez Hey Satan dans une cave à l’abri des rayons du soleil, à l’image un bon vin, jusqu’à pouvoir observer la création d’un album éponyme (2017) et de ‘Orange Moon’ (2019), puis réservez. Pendant ce temps, munissez-vous d’un récipient (si possible en métal), et glissez-y une tonne de heavy rock, une bonne dose de stoner, une pointe de rock’n’roll et quelques grammes de grunge. Mélangez bien avant d’ajouter du groove, des riffs bourdonnants, une batterie lourde et vaporeuse à la fois et une voix maîtrisée. Enfournez le tout à 666 °C le temps d’écouter votre album préféré, puis laissez refroidir avant de badigeonner votre préparation d’un hommage à Barry Gibb, le frère aîné des Bee Gees. Décorez de couleurs acides et électrisantes. Et voilà, votre galette est prête ! Vous pouvez maintenant vous servir un petit verre bien mérité, et déguster un ‘King Barry’ de grande qualité. Prenez le temps de savourer ces trois titres, car c’est le propre d’un bon EP : on en redemande !
Note : 5/5