‘Where Were You’ est une superbe entrée en matière, on retrouve leur son typique avec la voix râpeuse du chanteur Marc Bouffé et les chœurs qui ajoutent du volume au morceau.
On passe ensuite sur ‘Sleepwalker’, avec une intro douce et une voix monocorde pour ensuite exploser sur un refrain qui descend et monte dans une énergie qui leur est propre. Le rock n’est pas mort et on le sent dans notre nuque qui bouge en rythme dès les premiers accords.
‘It Takes Forever’ change d’atmosphère avec un chanteur qui nous sert une voix plus rauque, plus torturée dans un blues/rock lent et puissant, entêtant.
‘The Valley’ commence comme un morceau de Foo Fighters, autant dans les accords que la mélodie – et c’est un compliment! – On se sent tourbillonner dans le vent, emporté par la nostalgie de nos souvenirs.
‘Disaster’, plus triste, nous fait voir la vie à la troisième personne, comme si on observait un monde détruit. Plus conventionnelle, on espère que ‘Disaster’ fera office de calme avant la tempête.
Et c’est le cas ! ‘Give It Away’ déboule furieusement, les riffs s’enchainent, ça hurle et ça part en trip dans un tourbillon de colère jouissive.
‘Revolver’ et ‘The Less You Know’ calment l’album et nous permettent de nous reposer avant d’enchainer sur la sombre ‘Loose Ends’ qui penche vers le stoner tandis que les titres comme ‘Apathy’ et ‘Rock This Town’ résument bien l’album avec la mélancolie et la furie qui caractérise tant Hathors !
Le trio sait faire vivre les émotions à travers sa musique et c’est une vraie qualité de nos jours pour un groupe !
Note : 4/5