Greenfield Festival Interlaken du 11 au 13 juin 2015

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photo : Andy Gaggioli

GFF2015_ad_kw1520_218x422_DayliRock.inddOui, les amis, demain c’est le Greenfield Festival, avec son cadre incroyablement beau, ses festivaliers ivres, vacillants et braillants, et surtout son affiche! Car oui, outre les hectolitres de bière prévues afin de bien festoyer, nous, on a quand même prévu d’être un peu sérieux et de voir un max de groupes, pour vous, chers lecteurs et chères lectrices! Au fil de ses éditions, le Greenfield a accueilli les plus grands noms du metal, tous styles confondus, tels que Queens of the Stone Age, Foo Fighters, Linking Park, Sick of it All, Converge, et j’en passe, sans compter les autres styles de musique, tels Bak XIII et Prodigy. Cette année, l’affiche, bien que vendant un peu moins de rêve que les autres années, mise sur l’efficacité. Mais avant de me transformer en groupie adolescente d’une bêtise extrême, un petit mot sur ce chouette festoche.

Il était une fois une charmante bourgade du nom d’Interlaken. Ce petit patelin aux habitants souriants et joviaux se fait envahir chaque année depuis 2005, fêtant donc cette année ses 10 ans d’existence (allez on va foutre le dawa ! Happy decade Greenfield!) par des hordes d’ados, d’ados attardés, d’ado séniles et de vieux cons (c’est affectueux, fais pas chier !) Faisant régulièrement partie de ces gens, j’ai vu ce festival évoluer tout aussi vite que mon alcoolisme lattant. C’est une institution au même titre que le Paléo, Frauenfeld, etc. Donc, déjà, si vous n’y avez jamais foutu les pieds, ALLEZ-Y, C’EST UN ORDRE ! Et aujourd’hui donc, ça donne quoi ? Ça donne un putain de festival bien rôdé, où on y trouve plein de choses à boire, des cocktails aux bières en passant par évidemment du Jägermeister (ciel mon cerveau…), à manger (mais manger c’est tricher donc on s’en fout), un joli petit marché pour faire ses achats ivre et le regretter le lendemain, deux super scènes pour se défouler, et des tentes qui ressemblent plus à des dancefloor pour décuver (ou vomir) jusqu’au bout de la nuit. Mais n’oublions pas le principal : le camping ! Ah les Toitoi, sentir la sueur du voisin de tente par tissu interposé, la boue (oui parce que bon, il se doit de pleuvoir au moins un jour/soir) et les gentils bourrés qui viennent chanter des sérénades à 6h du mat ou encore qui font du kung-fu avec des pastèques (véridique)!

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Photo : Andy Gaggioli

Et l’affiche cette année, elle donne quoi ? Il y en aura pour tout le monde : qui ne rêve pas de (rere)voir Slipknot et de mosher sur ‘People=Shit’ ? Et la verrue de Lemmy, il y en a bien qui ne l’ont pas encore vu en vrai ! Et honnêtement, il n’y a rien de mieux pour boire du Jack Daniels sur du Motörhead. Bref, on appréciera du metalcore comme Architects, qui déboîtent sec en live, du rock porno avec Eagles of Death Metal (avec la bonne pornstache du chanteur, miam!), les éternellement présents Danko Jones, du concentré d’adolescence avec le punk-rock de Millencolin, beuglement intempestif folk avec In Extremo, Hathors, In Flames, Heaven Shall Burn, Everytime I Die,… Tout le monde sera HEUREUX je vous dis ! ![CP]

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