Pour moi, le Festival de la Poutine de Drummondville et le meilleur festival du monde du Québec et chaque année depuis mon arrivée dans la belle province, je me fais un devoir d’être présent au parc Woodyatt de Drummond.
Cette année la qualité de l’affiche a fait que le choix était trop difficile, je devais aller aux 3 soirées. En arrivant à Drummond le jeudi, la pluie était de la partie et pas une petite, mais des trombes d’eau.
Arrivé sur le site du festival, le groupe Groenland achevait sa prestation je n’en ai donc pas assez entendu pour en dire plus, mais Sabrina, la chanteuse a une très belle voix. Ensuite le duo de Radio Radio est arrivé en sautillant sur la scène et ils leur a fallu quelque minute pour mettre le party dans la place et faire fuite, provisoirement la pluie. Plus d’une heure de concert ou le groupe a joué des titres connus tel que Jacuzzi, de circonstance, car la pluie a refait son apparition, mais aussi des chansons moins connues ou pas du tout comme une qui sera disponible sur leur prochain album.
La pluie ayant redoublé d’intensité, une partie du public a quitté le parc avant même le début du concert de Lisa Leblanc. Cette dernière à délivré un show tout en énergie et humour où l’ont a pu entendre des chansons de son premier album, mais aussi une reprise plus que réussie d’Ace Of Spades de Motörhead.
Le vendredi, l’appel de l’oreiller a été plus fort que j’ai bien malgré moi, fait l’impasse sur le concert des Cowboys Fringants. Je suis donc de retour le lendemain au parc Woodyatt pour les concerts de Robert Charlebois et de Coeur de Pirate. La foule est en très grand nombre pour cette fin de festival et de par ma position de photographe, je profite de regarder le concert de Béatrice et de ses musiciens assis aux pieds de la scène, un peu de douceur n’a jamais fait de mal à personne.
Robert Charlebois est bizarrement, mon coup de cœur de l’été. De ma Suisse natale, j’avais entendu quelqu’un de ses plus grands succès, Lindberg entre autres, mais samedi soir j’ai découvert toute une bête de scène. D’avoir entendu des pièces telles que, Mon pays ce n’est pas un pays c’est un job ou encore Ent’2 joints m’ont donné envie de découvrir sa discographie.
Après cet excellent concert, il est temps pour moi de reprendre la route et de me dire que le Festival de la Poutine reste mon festival préféré ici au Québec, rendez-vous donc l’année prochaine.