Une! Voilà le total de poutine que j’ai mangée depuis mon arrivée au Québec en 2010, c’est peu je sais, mais c’est ça qui est ça! Huit par contre est le nombre de festival de la Poutine auquel j’ai assisté et là, ça fait plus sérieux.
Bien que pas encore remis de la magistrale prestation de Cult Of Luna & Julie Christmas le soir d’avant à Montréal, je me dirige du côté de Drummondville. Mon dernier festival de cet été 2017 débute avec The Brooks de Montréal et ça démarre fort, du funk extrêmement bien exécuté, mais je dois avouer qu’ils m’ont rapidement perdu, mais en jetant un coup d’œil dans la foule, on voyait plusieurs personnes effectuer quelques petits pas de dance ici et là, la température se réchauffait tranquillement.
Les Sœurs Boulay dont c’est la deuxième participation au festival ont pu constater que leur popularité ne faisait qu’augmenter. Avec trois albums à leur actif, dont le dernier, Lendemains, paru cette année, elles nous transportent dans leur univers fait de douceur et de belles mélodies. Après un interminable changement de plateau, c’est sous les premières notes d’Alex Nevsky que je retourne du côté de Sherbrooke, vaincu par le froid et la fatigue.
C’est Kevin Parent qui s’est chargé de chauffer la foule pour Les Trois Accords et même si je le connaissais déjà, j’ai découvert une bête de scène avec un répertoire que je vais me faire un plaisir de découvrir.
Maître incontesté des chansons aux textes absurdes, Les Trois Accords sont également les fondateurs du festival et quoi de plus logique pour eux de s’auto programmer pour cette dixième édition! C’est donc devant une foule en délire que le quatuor arrive sur scène afin de nous délivrer le meilleur leur discographie. La soirée étant sold out, Simon le chanteur ne s’est pas fait prier pour le dire et inciter le monde à chanter le plus fort possible afin que les Drummondvillois au complet puissent profiter de ce karaoké géant. Les Trois Accords auront fêté en grand ce dixième anniversaire.
À peine arrivé pour cette troisième journée, je fais face à un ovni, seul avec ses guitares (une à la fois dans ses mains), Lydia Képinski est là, au milieu de cette scène qui semble trop grande pour elle. Chanson après chanson la jolie Franco-Polonaise qui manie les mots à merveille a su capter l’attention du monde qui s’est petit à petit transformé en foule compacte pour lui donner une ovation plus que méritée.
Moi je n’aime pas ça le Rap… je suis parti manger!
Ambiance beaucoup plus calme avec la prestation de Fred Fortin. Excellent musicien et compositeur le contraste est énorme avec les prestations endiablées qu’il peut fournir avec son compagnon de route, Olivier Langevin au sein de Gros Mené ou Galaxie. L’ambiance créée avec les lumières nous transporte loin là-bas devant une cabane autour d’un feu de camp pour nous faire compter les histoires du quotidien du musicien originaire de Dolbeau-Mistassini. Merci, monsieur Fortin pour ce petit voyage dans votre univers.
Je vois passer le nom d’Half Moon Run un peu partout sans avoir pris la peine de savoir qui ils étaient et, après avoir fouillé deux secondes sur Google, je me suis rendu compte qu’ils étaient de Montréal, j’étais dans le champ! Évoluant dans un rock proche de ce que proposer Arcade Fire, le Montréalais avec deux albums à leur actif on déjà une bonne base de fans et ça c’est entendu avec les cris qui ont accompagné leur arrivée sur scène.
Malgré des soirées un peu fraîches, le succès de cette dixième édition est incontestable, rendez-vous en 2018.
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