À l’image de l’affiche 2018 ponctuée d’un point d’exclamation, comme un slogan, Antigel affirme sa singularité et continue d’ouvrir des portes, d’investir des lieux éphémères, de créer du lien et de proposer une programmation sans compromis en mélangeant musique, danse, performances, sport, découvertes, fêtes, clubbing et créations Made In Antigel. Innover, repousser les limites et les frontières. Depuis 2011, Antigel fait rayonner l’audace artistique et étend la culture à toute une région en invitant son public à sortir de sa zone de confort en plein hiver pour partir à l’exploration d’un canton en constante évolution. Soutien indispensable du festival mais aussi source d’inspiration inépuisable pour les projets, les communes genevoises représentent la richesse du festival. À l’heure où les enjeux de Genève sur le plan de l’urbanisme sont importants, Antigel agit comme stimulateur pour mettre en lien culture, politique et territoire et veut s’assurer que la culture tienne une place dans cette réflexion.
Du 26 janvier au 17 février 2018, le Festival Antigel traverse 23 communes en 24 jours, et s’étend au Grand Genève en franchissant la frontière pour la première fois. Entre légendes, précurseurs, fiertés locales et nouvelles tendances, le festival se réjouit de recevoir Birkin/ Gainsbourg – Le Symphonique, Iron & Wine, Einstürzende Neubauten, Virginie Despentes + Béatrice Dalle + Zëro, Nostromo, The Young Gods, RY X, Idles, Lomepal, Algiers, Glen Hansard, Ayelen Parolin, Mickaël Phelippeau, Nina Santes, Pierre Rigal et bien d’autres. Parmi les nouveautés, la 8ème édition s’accompagne d’une nouvelle dimension d’intégration sociale par la culture et collabore au niveau national à l’élaboration du projet Africa, What’s Up dans le cadre des jubilés des antennes de Pro Helvetia en Afrique Australe et au Moyen-Orient. Le Grand Central 2018 retrouve ses quartiers à Pont-Rouge et la troisième Antigel Run est annoncée le samedi 20 janvier.
MUSIQUE
Un événement d’abord. Un hommage comme personne n’osait l’imaginer. Une nouvelle rencontre amoureuse entre les mots de Serge et la voix de Jane portés par l’Orchestre Symphonique Confluences. BIRKIN/GAINSBOURG, Le Symphonique, les fantômes du Victoria Hall s’en souviendront. Multi-générationnelle et singulière, la programmation se veut défricheuse et s’attelle à refléter autant les nouvelles tendances que les précurseurs. Comme ce trio d’icônes de la musique industrielle représenté par les Allemands de EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN, le leader charismatique de Swans MICHAEL GIRA ou les stars locales THE YOUNG GODS. Ces derniers partagent l’affiche avec NOSTROMO, fers de lance du métal reformé en 2017 et de retour à Genève après douze ans d’absence et PROMETHEE. Une soirée 100% suisse à faire jalouser toute l’Europe. L’ambiance s’apaise avec le songwriting d’IRON & WINE, GLEN HANSARD, PETER VON POEHL, LINA TULLGREN, la folk digitale de RY X ou CHELOU, le concert acoustique de NOSTROMO, l’héritage country remis au goût du jour par THE WEATHER STATION, CIRCUIT DES YEUX et COLTER WALL, les profondeurs mélancoliques du jazz de BOHREN & DER CLUB OF GORE ou encore les pianos aériens de TOM ROGERSON, comparse de Brian Eno et PETER BRODERICK, deux prodiges du piano à classer quelque part entre Nils Frahm et Lubomyr Melnyk. Mais les guitares électriques ne sont jamais très loin. On peut les entendre à la piscine du Lignon avec IDLES, le groupe anglais qui envoie du bois et que tout le monde s’arrache et WAND, nouvelle sensation du rock psyché. Mais aussi avec le rage gospel soul d’ALGIERS ou avec LE ROI ANGUS, autre fierté genevoise qui vernit son nouveau disque. On termine avec la nouvelle génération représentée par LOMEPAL, phénomène du web et nouveau roi du rap 2.0 ainsi qu’une collaboration avec la jeune équipe du TERREAU.