FEQ 2014 : Cours mon p’tit gars, cours!
Me voilà de retour à Québec pour une nouvelle édition du festival d’été (FEQ). Chaque année, je viens avec plaisir car il fait partie de mes 3 festivals préférés ici au Québec. Les raisons sont simples, son emplacement en plein cœur de la ville, son organisation irréprochable ainsi que son accueil aux médias qui est chaque année, excellent.
Couvrir un festival en tant que photographe, ça veut dire beaucoup de déplacements entre les différentes scènes et forcement on ne peut ne pas apprécier les concerts, mais en contrepartie ont a la meilleure place le temps de 3 chansons voir plus si l’artiste ou le groupe l’autorise donc, aucune raison de se plaindre.
Mon marathon de deux jours commence avec Klô Pelgag une artiste québécoise un peu dégantée, elle a sorti son premier album, l’alchimie des monstres l’année passée. Le temps de 3 chansons, je me dis que c’est une artiste dont je dois retenir le nom afin d’en écouter plus. Direction le Parc de la Francophonie avec le groupe The Seasons, de Québec. Changement d’ambiance d’abord il y a déjà beaucoup de monde, le public se met à crier dès que les musiciens entrent sur scène visiblement ils sont très connus (pas de moi). Le groupe commence à faire beaucoup parler de lui avec notamment une tournée avec Bobby Bazini, mais comme il est expliqué plus haut, pas le temps de m’attarder je dois courir sur les Plaines.
Moi et le rap, ça fait deux, c’est une musique qui ne me touche pas du tout. Arrivé devant la grande scène, Joey Bada$$ et son acolyte sont déjà en train de chanter sur l’avant-scène. Pourquoi cette musique ne me touche pas, simple deux gars qui chantent sur des disques qu’un troisième gars qu’on devine (d’où je suis placé et vu la hauteur de la scène on n’y voit que le dessus de la casquette). Je sais c’est un peu réducteur pour parler de cette musique mais j’ai pourtant essayé, rien à faire et la venue ensuite de A$AP Rocky ne va pas me faire changer d’avis. Je me dirige donc vers le parc de la Francophonie pour le début du concert de la Canadienne Serena Ryder et là, attention on est dans toute autre chose certes l’énergie est aussi présente, mais le fait que des musiciens avec de vrais instruments sont aussi sur scène il me semble que cette énergie est bien plus forte et que dire de la voix de Serena… en plus de ça, elle bouge partout joue de la guitare (visiblement aussi des percussions, mais je n’étais plus là. Au vu de l’ambiance dans la foule, le public a apprécié le spectacle et sur ce que j’ai pu voir en remontant sur les Plaines, bien du monde n’ont pas pu entrer pour voir le concert.
Avant dernier concert de la soirée avec Shoop Dogg qui lui aussi ne m’a pas fait plus apprécié le rap une fois les trois premières chansons terminées, je fais juste un petit détour par le show de Bobby Bazini pour quelques photos et puis je me dirige vers le petit Impérial pour le concert de Mononc’Serge. En arrivant sur place, je constate qu’il y a beaucoup de monde qui attend l’ouverture des portes. Le temps de saluer le groupe et de prendre quelques photos, je sors afin de laisser la place à ceux qui attendent encore dehors et je me dirige vers l’arrêt d’autobus afin de retrouver ma chamber,
Ma journée commence sur la place d’Youville et j’avais les traditionnels first three songs no flash! Pour prendre des photos de Beth Hart est apprécier sa musique live. J’ai eu besoin que de 10 secondes pour me dire, wow!! Elle est vraiment impressionnante à voir en concert, quelle voix et quelle puissance, ses musiciens ne sont pas en reste, une mention au batteur qui est un show à lui tout seul. Ensuite, je me suis dirigé sur les Plaines pour voir Mathew Curry, un jeune guitariste de blues et là aussi, une grosse maitrise de la part des 4 musiciens, décidément la soirée commence très fort et ce n’est pas fini.
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas les 3 premières, mais les 3 dernières chansons, je quitte donc la grande scène est le Steve Miller Band pour aller voir Jean-Marc Couture, je ne suis pas fan de sa musique, mais ça donne de bonnes photos et je dois avouer que Jean-Marc est un excellent guitariste tout comme celui qui l’accompagne. Retour à Steve Miller et là, la prise de photos ne va pas me laisser un grand souvenir, car nous somme placé à la console donc très loin de la grande scène. Pour terminer ma soirée et mon week-end, Journey va faire mon bonheur en matière de photos, beaucoup de lumières, des musiciens visiblement très heureux d’être là et en plus, la pluie qui a menacé toute la journée n’est jamais venue. Rendez-vous en fin de semaine prochaine pour plusieurs soirées placée sous le signe du rock.
FEQ sous le signe du rock!
Le Festival d’Été de Québec vient tout juste de se terminer et les festivaliers qui étaient présents eurent la chance de voir plusieurs artistes de renoms tout au long des 11 jours des festivités.
En ouverture, sur la scène Bell, un hommage était rendu au grand Félix Leclerc alors que Mononc’ Serge enflamme le petit Impérial devant une foule bien heureuse de le revoir, et ce, trois soirs plutôt qu’un! C’est le dimanche soir que le groupe mythique Journey frôla la scène Bell, offrant sans surprise Don’t Stop Believin’, précédé du prodige de la musique Matthew Curry ainsi que la formation Steve Miller Band.
La scène Loto-Québec accueillit les Canadiens Three Days Grace, bouclant le site bien avant que la formation Big Wreck ne monte sur scène pour réchauffer le parc. La formation de Boston avait tout un spectacle pour leurs fans québécois, offrant entre autres The Oaf et That Song ainsi que leur plus récent succès Ghosts, acclamé grandement. Malgré la présence de Louis-Jean Cormier sur la scène des Plaines, les festivaliers ont bouclé toutes les rues des alentours pour entendre le quatuor ontarien interpréter Break, Pain et leur nouvel extrait Painkiller. Remerciant à tout moment la foule présente, le chanteur Matt Walst descendit quelques fois de scène, s’offrant au public qui en redemandait encore. Leur prestation fut conclue par leur classique Riot qui fit enfin bouger les fans qui furent plus calmes qu’à l’habitude.
Les Anglais de The Killers mirent feu aux Plaines d’Abraham devant une foule plus qu’enthousiasme, plusieurs ayant eu la chance de les voir quelques jours auparavant en spectacle privé dans la vieille capitale. Les festivaliers eurent la chance d’entendre leurs plus grands succès tels que Mr.Brightside en ouverture et Somebody Told Me que tous chantèrent à pleine voix. Le 10 juillet, The Kills et Queen Of The Stone Age plongèrent Québec dans le rock pur et dure alors que le lendemain Blondie nous plongea dans le passé, surtout avec le classique Call Me que tous connaissent! Ouvrant avec One Way Or Another, la foule était sans contre dit bien heureuse de les accueillir. La chanteuse, plus qu’en forme, offrit une performance incroyable, allant jusqu’à offrir en rappel une reprise des Misfits, Hollywood Babylon. Sans oublier le grand Billy Joel que les festivaliers acclamèrent en grand nombre après chaque chanson. Offrant une incroyable performance au piano, ses classiques tant attendus furent présentés aux spectateurs : Piano Man, Uptown Girl ainsi que We Didn’t Start The Fire.
Les deux derniers jours du festival furent comblés principalement par des artistes qui couvrirent plusieurs types de rock, Truckfighters, la formation de Suède qui avec leurs solos et mélodies enflammés pousse les limites encore plus hautes à chaque chanson, ainsi que The Pretty Reckless, qui seront de passage au Québec les 1 et 2 novembre, ouvrirent le 12 juillet en interprétant principalement les titres de leur dernier album Going To Hell, offrant tout de même Make Me Wanna Die au plaisir des fans. La jeune chanteuse Taylor Momsen ne put que garder nos yeux fixés sur la scène, dansant pendant que Ben Philips faisait chanter sa guitare.
Alors que la formation québécoise Anonymus faisait un retour avec Marco Calliari avec la participation de Mononc’ Serge à l’Impérial pour leur 25e anniversaire, le Canadien Bryan Adams combla les Plaines qui n’étaient pas assez grandes pour les festivaliers qu’il fit chanter en chœur sur Everything I Do. S’exprimant à son public majoritairement en français, le chanteur parcourut son répertoire d’une trentaine d’années pour offrir les chansons que chaque personne avait en tête. C’est lors de Summer of 69′ que tous dansèrent de plus belle, mais les voix se rassemblèrent pour Heaven que tous attendaient avec impatience.
Comme chaque année, le Festival d’été de Québec fut un franc succès, nous faisant déjà attendre impatiemment l’annonce pour l’an prochain!
Texte : Marie-Pier Faucher Bégin
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