Epica est le groupe incontestablement iconique qui a donné ses lettres de noblesse au metal symphonique ! Depuis ‘The Phantom Agnoy’ et jusqu’à aujourd’hui tout ce qui a émané de leur créativité a su surpasser et même sublimer leurs modèles. Ils savent comment faire naître une personnification dans leur musique, si bien que tous leurs albums pourraient facilement être montés en opéra-rock. Cela dit, et comme tous les artistes, Epica a tout de même ses bonnes périodes et ses moins bonnes. Pour ‘Omega’, nous sommes en présence d’un album qui ne mérite pas autant d’éloges que ‘Requiem for the Indifferent’, ‘Design your Universe’ et le merveilleux ‘The Divine Conspiracy’. Comme je l’ai dit, un album d’Epica est au minimum de la perfection, c’est pour cela qu’il m’est objectivement impossible de le descendre. Oui, ‘Omega’ m’a moins fait vibrer, mais je parle ici de nanovibrations… Le jour, où ils sortiront une galette pourrie, c’est que quelqu’un est mort. Epica continue sur sa route de l’exploration avec ses étapes favorites de justice, de dénonciations des écarts sociaux et de la recherche de la paix intérieure. Un artwork toujours aussi perché que la musique qu’ils créent, et bien entendu magnifique, dans la dimension atmosphérique de leur univers. Epica fait partie de la liste des groupes que l’on doit écouter à chaque sortie d’album, que l’on apprécie ou pas le style dans lequel ils sont catalogués. Ils n’ont jamais eu grand chose à voir avec leurs acolytes symphoniques et ils ne semblent pas éprouver le besoin de stopper leur course folle. En bref, ‘Omega’ est une petite tuerie à se mettre dans les oreilles. CBB

www.epica.nl

note 4/5