Samedi dernier, j’ai eu la chance de rencontrer Mathieu, Olivier et Vincent de la formation Final State avant leur concert au Théâtre du Petit Champlain. Voici une petite immersion dans leur vision du groupe ainsi que dans leur projet futur!
DR : Pour ceux qui vous connaissent moins, vous êtes un groupe de Québec et vous jouez au Petit Champlain ce soir, est-ce différent pour vous de jouer dans votre ville natale plutôt que de jouer ailleurs , exemple à Montréal?
Vincent : C’est tout le temps de fun de jouer dans notre ville. On vient de Québec donc, quand on voit notre monde et qu’ils viennent nous voir, c’est excitant.
Olivier : L’énergie est différente. Nos amis sont là, nos familles aussi. Et les gens nous demandaient souvent cette question-là quand on a joué au Festival d’Été, c’est la même vibe, c’est le party.
DR : Votre ascension a été assez rapide après la sortie de votre premier single Make Up Your Mind. Est-ce que vous vous attendiez à ça?
Vincent : Non, pas vraiment. On tripait vraiment sur la chanson et on était très content de notre produit. Ça a explosé assez rapidement, la chanson est entrée dans toutes les radios en même pas 24h, je pense. On s’attendait à quelques semaines avant qu’elle soit sur les ondes, ça nous a vraiment pris par surprise.
Olivier : Pour dire à quel point on n’était pas prêt, on n’avait pas vraiment de photos, le nom de l’album n’était pas choisi, on n’était vraiment pas prêt. On a dû faire ça très rapidement.
Vincent : C’est aussi assez rare qu’une chanson sorte rapidement comme ça. On s’était fait dire de la lancer tout de suite le temps que les radios la diffusent et le soir même elle jouait. Il a fallu se revirer et prendre les photos!
DR : Vous avez eu la chanson aussi de jouer avec plusieurs artistes. Je me rappelle vous avoir vu avec Owl City aux Montgolfières à St-Jean-Sur-Richelieu et Marianas Trench au Festival d’Été, qu’avez-vous retenu de ces expériences et le plus appréciez aussi?
Olivier : Les party après les show! (rires) Non, mais c’est toujours le fun de jouer avec des gros bands comme ça, qu’on admire beaucoup. C’était super amusant! Il y avait aussi Down With Webster, avec qui on avait déjà joué à L’Impérial de Québec et c’était la deuxième fois au Festival d’Été. On a gardé une très bonne relation avec eux.
Vincent : Il y a Simple Plan aussi.
Olivier : Oui, Simple Plan. On les a rencontrés il n’y a pas longtemps au concert de la Fondation auquel on a participé. Ça fait toujours plaisir.
Vincent : Et c’est le fun aussi qu’ils nous choisissent. Les bands ont quand même le droit de dire non aux premières parties et ils nous ont dit oui, c’est vraiment le fun.
DR : On connait votre premier EP Still I Believe It’s True, j’ai vu que vous travaillez sur un nouvel album. Pouvez-vous nous en dire plus?
Mathieu : L’album est terminé depuis lundi environ et on a vraiment hâte de le sortir. On devrait le sortir vers février 2015 si tout va bien.
DR : Et est-ce que vous restez pas mal dans les mêmes thèmes et concepts que votre EP? Est-ce une continuité où vous sortez des sentiers?
Vincent : C’est sûr qu’artistiquement, on a maturé. On a évolué en tant qu’artistes et musiciens, c’est beaucoup plus mature comme album, mais ça reste Final State. Des mélodies accrocheuses et de l’énergie. Les gens vont reconnaître le groupe, c’est certain. Si on regarde ça, le EP avait été composé 2 ans avant de l’enregistrer.
Olivier : Et on l’a enregistré il y a 2 ans.
Vincent : Ça commence à faire du temps!
DR : Comment ça fonctionne pour vous le processus de création? Certains y vont avec leurs vies, d’autres un univers fantastique.
Olivier : Pour nous, c’est vraiment des moments qu’on a vécus. Soit en groupe ou chacun de notre côté. C’est vraiment des passages de nos vies.
Mathieu : Et l’album, c’est vraiment des influences personnelles qu’on a tout mis ensemble pour créer un son qui, on pense, va nous distinguer des autres bands.
DR : Avec Make Up Your Mind, vous aviez fait une version française avec Laurence Pagé, est-ce le genre d’expérience que vous voudriez recommencer ou vous désirez-vous concentré sur les textes anglophones?
Vincent : On est toujours ouvert aux possibilités. Si l’occasion vient à se représenter, on va l’évaluer et ça se peut qu’on le fasse ou non. Ça va dépendre où nous serons rendus, de ce qu’on fera. Mais ce soir, on n’en a aucune idée! (rires)
Mathieu : On n’a aucun plan là-dessus.
Vincent : Mais ça été le fun, alors pourquoi pas!
DR : L’année 2015 s’en vient. Avez-vous des projets de prévus? Tournée, etc?
Mathieu : C’est sûr que le lancement de notre premier album, c’est quelque chose de pas mal gros pour nous. On a passé tout l’été là-dessus, on a travaillé pour que l’album nous représente bien. Sinon, on espère que ça continue avec la sortie, des spectacles.
Olivier : Les tournées et tout ça, ça va se dessiner avec la sortie. On est en négociation avec des compagnies de disque. On n’a pas trop de détail pour l’instant.
Vicnent : Mais ça devrait bouger!
DR : Est-ce qu’il y a des gros projets fous que vous voudriez réaliser en tant que groupe?
Mathieu : Ben, on est allé en Afrique! (rires) c’était assez spécial!
Olivier : Enregistrer à Abbey Road, ça c’est l’étape numéro 1. Deuxième, Madison Square Garden.
Mathieu : Le Stade de France en 3. (rires)
Vincent : Centre Bell en 4!
Olivier : Tu veux que je continue? (rires)
Mathieu : On espère! La vie de musicien, ça fait rêver. Il y a plein de grosses affaires qui peuvent se produire et on garde les portes ouvertes à toute occasion.
DR : Merci beaucoup!
Entrevue : Marie-Pier Faucher Bégin