Le 15 juillet au Métropolis, Osheaga (qui se tiendra du 29 au 31 juillet) conjointement avec Evenko et Greenland productions présentaient le spectacle d’Edward Sharpe and the Magnetic Zeros. Le Daily Rock s’est rendu pour le spectacle qui a attiré une foule de tous âges. Jeunes et moins jeunes ont vibré au son de ce groupe difficilement descriptible, mais combien charismatique.
La première partie revenait à Hein Cooper, un Australien plutôt comique. Seul sur scène, accompagné de sa guitare, il a transporté la foule qui avait l’air de bien apprécier la simplicité du chanteur/compositeur. Il a offert quelques chansons de son premier album The Art Of Escape sorti récemment sous la bannière Indica Records. Le chanteur a admis lui-même être ravi de jouer devant un public si nombreux, lui qui est probablement habitué à jouer dans des salles plus intimes. Une première partie qui se différenciait de ce qui allait suivre avec Edward Sharpe and the Magnetic Zeros.
Alex Ebert et les neuf membres du groupe présent étaient manifestement attendus. Certains spectateurs avaient apporté leurs instruments de musique pour accompagner la formation, comme quoi l’histoire d’amour entre Montréal et le groupe est forte. Impressionnante prestation pour ce groupe formé en 2007 à Los Angeles, Californie. Passant du rock au folk, d’un solo psychédélique à un gospel qui fait taper des mains, c’est une formation qui a de quoi plaire à plusieurs! La profondeur des mélodies est presque orchestrale, grâce à la multitude d’instruments sur scène et du talent de ses musiciens qui alternaient d’instruments ici et là. Le chanteur a envoûté la salle avec son charisme et ses mouvements un peu éclectiques, on l’aurait juré en transe à quelques moments. Le groupe était de passage à Montréal dans le cadre du Festival Osheaga et partiront bientôt pour l’Europe. Un gros été en vue pour Edward Sharpe and the Magnetic Zeros qui présentent leur nouvel album «Person A» un peu partout à travers la planète. Une présence remarquable pour le groupe folk-hippy-psychédélique-rock et son Edward Sharpe.
Les amateurs de musique Folk ont trouvé chaussure à leur pied au Métropolis en cette superbe soirée de juillet à Montréal. Un vent de fraîcheur musicale!
Texte et photos: Martine Labonté
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