Par un dimanche frisquet d’octobre, nous avons eu droit à une soirée enflammée de pur ‘’heavy metal’’. Une veillée du dimanche endiablée avec la Metal queen : Doro Perch. Elle était accompagnée du groupe de rock métal progressif The Mighty Swine. Nous avions aussi droit à deux bands de notre scène locale pour compléter ce show.
Avant même le début du spectacle, il y avait déjà une très bonne foule au Petit Campus et l’ambiance était festive. Ce qui était de bon augure pour la soirée. C’était plaisant de voir autant de monde venir encourager la scène locale.
J’ai ensuite découvert un autre groupe de Montréal : AraPacis. C’était la première fois que je les voyais en spectacle et j’ai adoré le groove du groupe. C’est un heureux mélange d’influence musicale diverse, une dose de hard rock des années 70 mélangé a du doom métal. Le côté technique du prog est présent et le tout joué avec beaucoup de passion. Une musique et un groupe à explorer !!
Le band originaire de Cincinnati The Mighty Swine a livré la marchandise, ils nous ont envoyé leur progressif métal en plein visage. Joué sans compromis, c’est brut, c’est rock ; j’ai bien aimé le son métal vintage, un petit son ‘british métal’.
Maintenant place à la Metal Queen, elle nous a offert une soirée remplie de musique, de générosité et de simplicité. Doro nous a offert un spectacle de plus de deux heures. Jouant les grands succès de sa carrière qui s’échelonne depuis plus de 30 ans. On a eu droit à des pièces de Warlock, son tout premier groupe dans les années 80. Des chansons de sa carrière solo et quelques reprises furent fort bien réussies (Dio, Skyline).
Elle est proche de son public ; elle va jusqu’à demander à la foule quelles chansons elle veut entendre. À quelques occasions, elle ose même faire chanter ses fans en avant-scène sur certaines de ses chansons… certains auraient dû avoir le micro éteint !
Cette soirée au Petit Campus, me rappelle vraiment pourquoi j’aime autant le heavy metal. Soirée énergique qui a su me réchauffer l’intérieur en cette journée automnale.
Texte : Nicholas Dumont
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