LA NOSTALGIE À SON MEILLEUR!
Quand Def Leppard a annoncé leur venue à Montréal il y a de cela quelques mois déjà, ni Poison ni Tesla ne faisait partie de l’affiche…. bien qu’aux États-Unis les deux groupes y figuraient.
Je me rappelle très bien des commentaires sur Facebook et sur les autres réseaux sociaux de la déception des fans, et même de la colère de certains. Car faut se le dire, une affiche avec ces trois groupes TRÈS populaires dans les années 80 était extrêmement alléchante.
Pourquoi donc bouder les villes canadiennes? Nous n’avons jamais eu la réponse, mais les mauvais commentaires eurent peut-être leur effet, et quelques semaines plus tard, ENFIN, Poison et Tesla étaient enfin confirmés sur l’affiche. Bravo à vous d’avoir rués dans les brancards, et bravo aux organisateurs, ou à Def Leppard d’avoir écouté les fans. C’eut été très décevant de ne voir que Def Leppard, vraiment décevant.
Car lundi soir dernier, le Centre Bell était littéralement en liesse tout au long de la soirée qui s’est échelonnée sur 4 heures. Même si le temple du hockey n’était pas plein pour l’arrivée du groupe Tesla, Jeff Keith et ses acolytes furent à la hauteur de leur réputation. Un chanteur en pleine possession de ses moyens malgré la voix qui avec le temps ne peut aller aussi haut se percher qu’avant, et des musiciens hors pair.
Les visites de Tesla à Montréal se font rares, très rares même. Quel dommage. Car réentendre les succès de ce groupe sous-estimé était unorgasme pour mes oreilles. Il me tarde déjà de les revoir pour un concert complet. Car faut se le dire, j’en aurais pris bien plus.
Quand les lumières se sont éteintes pour l’arrivée du beau Bret Micheals, c’est ce qu’on me dit entre les branches, le Centre Bell était plein à craquer. Yoda dirait: «Très attendu Poison était». Après plusieurs années d’absence, un des groupes phare du hair métal en a mis plein les oreilles aux amateurs de spandex en léopard, bien que je n’en ai vu qu’un.
Tous les hits y sont passés. De Unskinny Bop à Something to believe in. Du bonbon aux oreilles pour moi. Que de souvenirs me sont revenus en mémoire de ce juin 1988 où ces mêmes Tesla et Poison arrachaient le toit du Forum de Montréal. Que de souvenirs en effet. Seule déception…… était-ce le temps qui manqua, mais leur smash hit Nothin» but a good time fut enlevé de la setlist. Je remercierais pour cela les inutiles solos de guitare de CC Deville, et le non moins inutile solo de batterie de Rikki Rocket. Hey les boys…… plus personne ne fait ça en 2017.
Vint finalement Def Leppard. N’état pas un fan fini de ce groupe anglais, je ne m’attendais à rien vraiment. Mais, pour faire changement de leur dernier passage à Montréal, j’ai été surpris de me voir me lever (au grand dam des gens derrière moi), à danser, et même à chanter.
Comme Poison et Tesla, leurs nombreux hits étaient au rendez-vous et les amateurs du groupe british étaient aux anges. Mais encore une fois, SVP, lâchez les solos de batterie. Eh oui, on le sait depuis belle lurette qu’il joue avec ses pieds, pas besoin d’un gros plan sur ses orteils.
Une belle soirée donc, où même les problèmes récurrents de son tout au long de la soirée n’empêcha pas les gens présents d’avoir un plaisir fou!
Tesla au Métropolis, c’est pour bientôt?
Un merci tout spécial à Thérèse Parisien pour cette soirée inoubliable. 🙂
Texte: Laurent Lépine