Après le show de Kreator + Overkill le samedi, nous avons eu droit à la visite de Revocation, Battlecross, 3 Inches of Blood ainsi que Death Angel dès le lendemain. Une jolie fin de semaine qui avait de quoi satisfaire les amateurs de Thrash !
J’arrive quelques minutes avant le show de Battlecross et la bonne humeur se ressent rapidement sur la scène. Les membres discutent entre eux, le sourire aux lèvres, heureux d’être ici visiblement.
Dès les premières notes, les sourires tombent pour quelques choses de plus brusques, mais tout aussi agréables ! Les compos solident et Thrash entrainent bien le public, ce qui ne va pas changer lorsque 3 Inches of Blood arrivent à leur tour.
Avec quelques mots en Français, le groupe part sur de très bonnes bases !
Leur métal traditionnel est différent de ce qui est proposé à l’affiche ce soir, mais en vue du nombre de personnes présentes avant et après leur show, on peut dire que le groupe était attendu de pieds fermes.
Après un changement de plateau problématique (branchement de guitare capricieux) Death Angel débarque enfin sur scène avec le titre Left for dead de leur dernier album en date. Étrangement, la foule s’est réduite ce qui nous permet de plus apprécier le show.
Avec leur Thrash métal bien rodé, les Américano-philippins (s’ils le sont encore, vu les changements de membres) viennent achever la soirée avec une énergie débordante, en dépit du peu de place sur la scène.
Malgré quelques poses entre certains morceaux toujours dus à ce problème de guitare, le frontman Mark Osgueda occupe la foule avec ces longs discours, avant de revenir au vif du sujet.
Le titre éponyme de leur dernier album The dreams call for Blood nous est balancé et visiblement, la foule apprécie ces nouvelles compositions.
Par la suite, le groupe enchaine avec un rapide tour de carrière avant de finir par Caster of Shame, issus de leur dernier album.
Évidemment, il fallait s’attendre au retour du groupe pour achever les spectateurs et nous quitter après les dernières notes du medley Thrown To The Wolves/The Ultra-Violence.
Texte et photo : Mickael Maurice