Avec DarkFlow, je dois dire honnêtement que je ne savais pas à quoi m’attendre. La biographie du groupe mentionne des univers musicaux aux teintes complètement différentes, laissant une belle part à la prog. Sans aucune base posée me permettant d’avoir une quelconque idée ou attente, je me suis lancée dans l’écoute de l’album.
‘Old Days’ débute l’album sur une introduction présentant le groupe. Et là, surprise : la rythmique et la ligne de guitare rappelle du ZZ Top. On fait péter l’orgue, et on termine sur des chapeaux de roue !
Avec le deuxième titre ‘Feel The Sand’, on retrouve un côté plus psyché, avec une basse bien présente et une rythmique rappelant du Ghost.
‘It’s All For You’ est bien psyché, mais dans un décor plus classique. Par l’originalité du reste, on se retrouve presque un peu sur sa faim !
C’est ensuite ‘Dark Lives Matter’, avec une ligne déchirante au piano, qui continuera ses lamentations ponctuelles durant les neuf minutes du titre. La voix soutient les émotions musicales, torturée mais vivante.
‘Hatred Between Neighbours’ nous laisse la même inspiration que sur ‘Feel The Sand’, celle-ci encore plus prononcée par l’orgue angoissant et extrêmement psychédélique. L’introduction et les interventions du piano classique lors du pont et du solo semblent presque décalées, posant une trame détonnant avec le chaos environnant.
L’album se clôture avec le titre le plus long (proche des seize minutes), ‘Funeral’ qui pose un décor de manière rampante, laissant l’ambiance se développer avec une douce douleur mélancolique.
Ce premier album jette un regard très prononcé vers le passé en reprenant des lignes inoubliables. Louange à DarkFlow d’être sorti des genres actuels pour vraiment se démarquer de par son originalité.
4/5