Home XXXX - Non classé Dark Tranquillity @ Foufounes Électriques, 09.11.2016

Dark Tranquillity @ Foufounes Électriques, 09.11.2016

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J’ose vraiment croire que Dark Tranquillity a acquis le statut de groupe culte en Amérique du Nord. Après un certain regain de popularité il y a plus d’une dizaine d’années où ils jouaient au Club Soda et au Medley, ils sont désormais confinés ici, au Fouf. Mais comme à chaque fois, l’endroit est bien rempli et les fans les attendent de pied ferme. SI les autres groupes avaient très bien réchauffé la salle, la foule est bel et bien là pour voir et entendre le groupe légendaire de Gothenburg. Après une courte intro, les musiciens embarquent sur la petite scène sous les cris nourris du public, mais c’est vraiment l’arrivée du chanteur Mikael Stanne qui crée la commotion. Toujours souriant et vraisemblablement toujours heureux d’être là, ce dernier est vraiment un frontman hors pair et c’est lui qui interagit avec nous tout le long de la soirée. Il est d’autant plus intéressant d’entendre que sa voix est meilleure que jamais. La raison qu’il s’est mis à chanter de plus en plus souvent «clean» sur les compositions de leurs deux derniers disques n’est surement pas étrangère au fait qu’il est maintenant capable de les reproduire en live. Je me rappelle encore la première fois que je l’ai entendu chanter du matériel tiré de Projector, ce n’était vraiment pas au point.

Les superbes versions de «Force of Hand» et «Atoma» joué en début de spectacle prouvent que les admirateurs adorent le nouveau disque et sont prêts à suivre le groupe dans cette nouvelle direction qu’il a prise depuis Construct. N’allez pas croire que les vieux morceaux n’ont plus la cote. À voir les réactions dans l’assistance, l’album Damage Done, qui se voulait dans le temps une sorte de retour aux sources, est celui qui a le plus l’affection du public. «The Treason Wall», «Monocrhomatic Stains» et «Final Resistance» sont parmi les moments les plus endiablés de la soirée. L’écran géant qui fait office de fond de scène est une idée réussie et bien exploitée. Projetant parfois les paroles pour qu’on puisse chanter en chœur, d’autre fois des images pertinentes sur les titres joués, elle a l’avantage de mettre un visuel intéressant dans un aussi petit endroit qu’ici. À entendre tout le monde chanter avec Mikael, «Therein» aurait déjà pu être une finale grandiose à cette superbe soirée, mais DT avait encore trois belles surprises pour nous en guise de rappel. Confirmant une tendance amorcée il y a déjà quelques années, aucune pièce précédant l’album Projector ne sera jouée. C’est leur façon de montrer qu’ils sont axés vers le futur, qu’ils ont évolués et qu’ils ne désirent pas vivre sur une gloire passée. C’est toute à leur honneur et à voir ce qui s’est passé ce soir, ils ont une horde de fans fidèles qui sont prêts à les suivre dans cette voie.

Sébastien n’ayant pas terminé son slalom géant entre les cônes orange dans les temps impartis, c’est l’autre Sébastien qui nous jase des premiers bands de la soirée.

La soirée a commençé de très de bonne heure car il y a 4 groupes à l’affiche en ce mercredi soir de pur métal scandinave, à une exception près de Starkill qui est de Chicago.

Pour mon premier contact avec Starkill, j’ai apprécié ce que j’ai entendu. Le band est en activité depuis 2012 et mérite amplement sa place en ouverture de cette soirée au Fouf. Ensuite on a droit à un groupe sorti directement des années 80 j’ai nommé avec Enforcer et leur chanteur habillé de vêtements de cuir, des studs et son eyesliner mais surtout sa voix aiguë qui a fait la marque de bien des chanteurs de cette décennie. Le groupe a mis la foule de leur bord et ils ont placé la barre haute pour le reste de la soirée.

La table est mise pour Swallow The Sun, ils sont originaires de la Finlande et leur musique est un mix de death et de doom métal et il y a un méchant contraste avec les 2 premiers groupes point de vue musicale. Ce n’est pas un style que j’apprécie au plus haut point, mais ils ont donné une bonne prestation et la foule a eu l’air d’apprécier.

Texte: Sébastien Léonard & Sébastien Jetté

Photos: Sébastien Jetté

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