Ce n’était pas Pink Floyd, mais…
11 avril 2014, Brit Floyd était de passage au Centre Bell. Non, ce n’était pas Pink Floyd… Toutefois, en se fermant les yeux, c’était souvent difficile de ne pas y croire.
Mais il ne fallait pas se fermer les yeux, pas même une seconde. Le Centre Bell tombe dans l’obscurité, le fameux arc de lumière s’illumine, les projections prennent forme et les premières notes hypnotisantes de Shine on you Crazy Diamond se font entendre.
Difficile de ne pas apprécier une soirée remplie de succès dont Learning to Fly, High Hopes, Money, Time, Wish You Were Here, Another Brick in the Wall, et Comfortably Numb en fin de soirée, tous interprétés avec précision. On a eu droit One of These Days et Pigs (oui, avec le cochon volant!). Mais ce qui fait de Brit Floyd un incontournable, ce sont les chansons auxquelles on ne s’attend pas. Astronomy Domine, The Fletcher Memorial Home et Fat Old Sun, chantée de façon si fidèle qu’on croirait parfois entendre Waters et Gilmour. C’est ce qui démarque Brit Floyd du lot d’hommages au groupe légendaire : la qualité des voix et le musicianship.
Les moments les plus mémorables? Ce sont sans aucun doute l’interprétation de The Fletcher Memorial Home par Ian Cattel qui personnifie Roger Waters phénoménalement. Ainsi que les prouesses vocales de la choriste Ola Bienkowska dans Great Gig in the Sky, qui s’est méritée une ovation debout MONSTRE après avoir étalé tout son talent avec une montagne russe de notes et d’émotions. À voir!
Bref, après cette soirée de deux heures et demie, force est de constater que Brit Floyd est la nouvelle référence en hommage. La nouvelle marque à battre. Ils mettent la barre très haute. Amateurs de Pink Floyd, oubliez les 90 hommages existants, concentrez-vous sur Brit Floyd. Il ne se fait pas mieux actuellement.
Ps. Mention honorable à la génération « Pink Floyd » qui sait comment apprécier un spectacle sans leur téléphone en main à toutes les chansons. Très beau à voir!
Texte : Guillaume Paquin
Merci à evenko
