Samedi dernier avait lieu la toute première édition du BivouaK’alooza de St-Jean-Port-Joli. Une très belle programmation était annoncée et les gens ont répondu présents. La preuve, j’ai travaillé mon cardio pour me rendre de ma voiture à la scène! Des noms comme Philippe Brach, Canailles, The Quebec Redneck Bluegrass Project et Bernard Adamus apparaissaient sur la toute première affiche, ce qui promettait d’être toute une soirée.
Alors que les festivaliers s’installaient sous le soleil, la musique ne tarda à s’éveiller. Des groupes comme The Radd Addams et Jah & I réchauffèrent la foule déjà bien excitée. Plusieurs familles ici et là entourées de jeunes alors que les moins jeunes étaient sur le party, tous trouvèrent leur compte au courant de la journée: un accès à un parc de jeux pour les enfants pendant que papa et maman regardent le spectacle et de l’autre côté, les jeunes adultes savourent la bonne bière de la brasserie locale, le Ras le Bock. Sans oublier notre estomac qui put être comblé de la bonne bouffe de restaurateurs locaux bien heureux de nous faire découvrir leur cuisine et ce à prix modique, telles la Halte Bouffe et La Libellule.
Alors que la foule ne cessait de s’agrandir, les Deuxluxes et The Brains vinrent faire danser la foule assez nombreuse. Fait intéressant, ces derniers partiront vers l’Europe pour s’y produire très prochainement. Alors que les préparatifs commençaient pour accueillir le prochain invité, un musicien, fier représentant de la municipalité hôtesse, Joe Robicho, vint offrir ses pièces engagées tout autant qu’amusantes entre les changements. S’enchaina ensuite les prestations de Philippe Brach, tout aussi talentueux que loufoque avec ses pauses commerciales ainsi que The Quebec Redneck Bluegrass Project, qui offrirent une performance dynamique alors que la foule sautait, dansait et chantait tous en chœur. La soirée se termina au son de Canailles, que plusieurs semblaient attendre impatiemment, et la tête d’affiche, Bernard Adamus qui, lui aussi, fit élever les voix loin d’être épuisées de leur journée. En clôture, un concert spécial présenté au Cabaret des Survivants des Breastfeeders venaient garder réveillés les plus courageux de la place.
Alors que la soirée tirait à sa fin, plusieurs festivaliers retournèrent à la maison après avoir patiemment traversé le stationnement plus ou moins organisé et parsemé de plusieurs personnes marchant en plein centre des voies. Certains autres eurent la brillante idée de s’offrir un des emplacements de camping sur le site où ils purent continuer le party! Sur ce, on se revoit l’an prochain!
Texte: Marie-Pier Faucher Bégin
Photos: Olivier ‘Ocy’Côté