JEUNESSE ÉTERNELLE
Que dire sur Billy Idol que vous ne savez pas déjà??
Billy Idol, on le sait, était le leader de la formation punk Generation X. Qui depuis fait une carrière solo des plus prolifique.
Qui ne connait pas « Rebel Yell », « White Weddind », « Mony Mony », « Flesh for fantasy »? Des hymnes que tout un chacun d’entre nous ont chantés à un moment ou à un autre de notre vie. Et samedi soir, c’est dans un Métropolis plus qu’archi-plein, que Monsieur Idol nous a montré encore qu’il est loin d’être un has-been. J’avais des doutes sur le fait que le Métropolis serait plein, mais je fus totalement ébahi de voir à quel point il l’était. La dernière fois que ce fut le cas pour moi, ce fut l’été passé au spectacle de Guns N’ Roses.
C’est un Billy Idol en très grande forme du haut de ses 60 ans et de son « chest » aussi en grande forme que nous avons eu droit. Bien que sa voix sur certaines chansons laisse à désirer, sa présence sur scène et l’amour qu’il porte à ses fans est incroyable.
Ce n’est pas un jeunot….mais j’aimerais bien être comme lui à son âge…j’ai de sérieux doutes.
C’est devant un parterre totalement déchainé qu’il a entonné « Postcards from the past » extrait de son dernier album, suivi de l’excellente « Cradle of love », une des favorites de la foule. J’ai été aussi agréablement surpris de voir a quel point les fans de Idol aiment les chansons de son tout dernier album. Un excellent disque d’ailleurs.
Bref……la voix n’est plus ce qu’elle était…mais on le pardonne. Car malgré quelques anicroches vocales çà et là, il n’en demeure pas moins que Billy est tout un showman. La présence de Steve Stevens à la gratte est également un plus. ENFIN diront certains, M. Stevens est de retour. J’en suis. J’aime beaucoup Steve Stevens. Je crois, en voyant l’accueil de la foule à son endroit, que je n’étais pas le seul à apprécier sa présence. Le reste des musiciens également offrent une solide performance tout au long de la soirée. Un bémol par contre….un solo de batterie….est-ce bien nécessaire en 2015? Je me serais bien passé de ça, mais que voulez-vous, Billy doit devoir se reposer un brin les cordes vocales.
Une excellente soirée sous le signe de la nostalgie, mais pas juste la nostalgie. Une soirée qui démontre que le rock est encore bel et bien vivant, n’en déplaise à un certain bassiste maquillé en démon.
Texte : Laurent Lépine
SET LIST:
Postcardsfromthepast
Cradle of love
Can’t break me down
Dancing withmyself
Flesh for fantasy
Save me now
Readysteady go
Sweetsixteen
Eyes without a face
L.A. Woman
King rocker
Whiskeyandpills
Bluehighway
Rebel yell
Encore: wedding Mony mony