Season Of Mist
Y’avait-il encore des doutes sur les capacités de Benighted à annihiler tout ce qui se trouve dans vos cages à miel ? Pire encore, leur chanteur pouvais-il trouver un thème encore plus glauque que sur l’album précédent? Y’en avait-il sur le fait que celui-ci serait encore plus extrême que le précédent? Qui a osé dire un jour que les moshpart ça manquait et qu’il n’y avait pas assez d’amour dans les albums de Benighted? Quand on creuse un peu (avec une pelle, comme celle qu’on se reçoit sur le coin de la tronche dès les premières notes), de l’amour il y en a toujours dans leurs albums – peut-être pas dans la musique, mais dans les textes pour sûr. Faut-il une nouvelle fois vous répéter que ce groupe a toujours sublimé sa musique jusqu’au paroxysme de la folie et de l’ultra-violence gratuite? ‘Obscene Repressed’ est un bijou d’interprétation, un concentré de génie, de créativité, de technicité, d’ingéniosité c’est tout simplement l’album de brutal death par excellence. On a aussi besoin de vous dire que les guests présents sur cet album n’apportent que de la teneur au tout ? Hatebreed, Cytotoxin, on a de quoi hurler comme un gamin qui ouvre ses cadeaux de noël. Vous vous douterez bien que la machine de guerre qui leur sert de batteur fait le job comme les plus grand du style. Si certain on pensé que Benighted était encore le petit poucet, sachez qu’avec cet album là ils vont bien confirmer leur appéit d’ogre. Neuvième album pour le fleuron de Saint-Etienne qui semble trouver un malin plaisir à nous maraver la gueule de manière jouissive. Je reviens, faut que je change de slip.
Note : 5/5