Vendredi, je suis allée voir un groupe que j’apprécie beaucoup. Bears of Legend est une formation que j’ai découvert il y a de ça quelques années déjà et qui m’avait époustouflée. Loin de ce que j’ai l’habitude de couvrir, une sonorité folk, un spectacle intime, même avec 200 personnes. Je me suis donc mise à suivre leur parcours d’un peu plus près et à assister à quelques représentations chaque année. Vendredi, j’étais donc déjà conquise! Le groupe donnait, à Ste-Thérèse, leur première prestation de l’année 2016, après une pause de presque six mois. Une salle remplie attendait donc la formation trifluvienne, une salle qui pour la majorité, était déjà aussi conquise que moi.
Bears of Legend existe depuis quatre ans et ne cesse de gagner en popularité. Les sept membres savent charmer le public et enivrer nos oreilles. Passant par plusieurs instruments, de la guitare au tambour, du banjo à l’accordéon, David, Christelle, Guillaume, Jean-François, Claudine, Francis et Jacynthe savent donner au folk une saveur nouvelle. Harmonieux et touchant, sont les deux premiers mots qui me traversent l’esprit.
Au Cégep Lionel-Groulx, ça n’a pas été différent. Passant de Let me be à Be mine all mine, enchaînant les chansons du premier et du deuxième album, Bears of Legends a peu fait paraître la longue pause des fêtes. Je suis certaine que tous les gens présents en auraient pris une heure supplémentaire. Les gens se sont mis à chanter les paroles avec le groupe dès la deuxième chanson. Une belle soirée, qui a ravi des plus jeunes aux plus âgés. Le spectacle s’est terminé par un bain de foule, une chanson hors scène, sans plus d’arrangement par toute la formation.
Merci au groupe pour mes oreilles qui en avaient bien besoin et aussi à la jolie demoiselle qui fit la première partie. Si le folk vous intéresse, Bears of Legend est une formation d’ici à ne pas manquer. Allez visiter leur page, ils ont un vidéo que vous pouvez regarder et plus d’informations sur les dates de spectacles à venir. Vous ne regretterez pas votre découverte.
Texte et photos: Martine Labonté
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