ANVIL: Ce n’est pas un peu trop old school? JUSTEMENT PAS.
Et si vous n’y étiez pas, vous avez manqué quelque chose. Nous avons assisté le vendredi 28 avril au spectacle de Anvil aux Foufounes électriques de Montréal. Non seulement nous avons eu droit à un spectacle qui nous a permis de vivre un moment très agréable, mais nous avons aussi vécu une soirée très divertissante. Mais avant, nous avons vu 3 groupes en ouverture. Encore une fois je le mentionne, 3 bands en ouverture c’est beaucoup trop, mais c’est mon opinion.
Powered by Death: La performance du groupe fut courte. Les chansons du groupe sont dignes de ce style musical, mais malheureusement le spectacle ne nous a pas permis d’apprécier le tout. Je vous invite à écouter leurs productions sur la page Facebook du groupe.
Mad Parish: Propose une musique Heavy influencée beaucoup de groupes comme Iron Maiden, mais s’assure aussi de proposer des refrains assez accrocheurs comme le propose «To build a fire». Le son ne nous a pas permis de découvrir beaucoup de subtilité, mais l’écoute des chansons sur le site internet du band révèle une dimension non exploitée lors du spectacle. J’espère donc revoir le band dans un autre contexte.
War Call: Ce groupe nous propose une ambiance militaire et offre une musique trash Metal et parfois proche du Death. Selon le chanteur le band est présent depuis maintenant 10 ans. Du côté du spectacle on enchaine les chansons avec précision. Je n’ai malheureusement pas trouvé de site internet pour avoir plus de détails. Vous pouvez consulter la page Facebook du band.
Maintenant place à Anvil. Quand je parle de spectacle, nous en avons eu tout un. Lips et Robb sont là depuis longtemps et ce n’est pas pour rien. On s’assure d’accrocher la foule en partant avec une apparition rapide du band en entier sur la scène, mais Lips disparaît rapidement pour se retrouver sur le plancher au travers de la foule pour exécuter la première chanson instrumentale «March of the crabs». Ça y’est nous sommes déjà séduits par la volonté de proximité que le groupe veut avoir avec ses fans, et par autant de plaisir senti à se trouver là. Et on poursuit avec un autre classique de l’album Metal on metal: 666.
Lips est un savant conteur. Chacune de ses interventions, très intéressantes nous permet un défilement du spectacle sans ennui. Sa joie contagieuse ne fait que nous donner envie de participer. Oui nos amis reviennent de loin comme nous pouvons le voir dans le film the Anvil story, mais il y a des gens qui apprécient ce que la vie leur donne et c’est justement ce que notre ami nous a expliqué au micro entre deux chansons. Du côté de la performance musicale, la section rythmique menée par Robb Reiner, qui en passant est un batteur extraordinaire, est accompagné par le bassiste Chris Robertson qui est excellent aussi. Ce dernier ressemble étrangement à Jim Carrey et nous offre pendant le spectacle différentes expressions faciales dignes de ce dernier. Lips le seul guitariste nous offre une performance sans faille en plus de chanter. Un power trio très efficace. Une seule déception: La voix durant «Free as the wind»
Côté spectacle, le tout est bien ficelé. Pas de temps mort, seulement de l’authenticité, de la présence scénique, de petits moments cocasses, etc. On finit le spectacle d’une façon magistrale avec la chanson «Metal on Metal»
En rappel nous avons eu droit à «Forged In fire» et au classique «Born to be wild» Anvilisé musicalement.
Comme le dit si bien le dernier album: «Anvil is Anvil» point barre. Si Anvil passe en ville et que vous vous ennuyez, vous savez où aller. A revoir et revoir et revoir!
Texte: Erik Simard
Photos: Manon Tremblay
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