Mardi le 14 février, le Corona accueillait Andy Black. La soirée débute par un passage obligé aux détecteurs de métal. Le spectacle débutait à 19 h 30, je suis arrivée quelques minutes en retard et déjà la musique punk de Palaye Royal se fait entendre à partir de l’entrée.
Le chanteur à un look qui rappelle celui de Sid Vicious des Sex Pistols, il est vêtu d’un t-shirt blanc à la manche déchirée, d’un pantalon de cuir noir et il est maquillé à la Harley Quinn. Le batteur quant à lui est coiffé d’un chapeau haute forme. Deux guitaristes et un bassiste complètent le groupe. Le chanteur est plutôt acrobate, il ira jusqu’à grimper sur les supports de lumières jusqu’au niveau balcon.
Leurs chansons sont bonnes, le groupe a une belle énergie sur scène et ils ont le sens du spectacle. Pour l’avant-dernière chanson du band le chanteur fait accroupir la salle avant de reprendre en force dans un grand saut. À la fin de la dernière chanson, le chanteur apparaît sur le balcon de droite avant de redescendre sur la scène en marchant sur les caisses de son. Leur prestation dura seulement 30 minutes, mais j’ai bien apprécié.
La salle est bien remplie pour un soir de st-valentin. Le public est très jeune, certains sont même accompagnés de leurs parents.
Vers 20 h 15 c’est William Control qui prend d’assaut la scène. Ils ont un son électronique ce qui est plutôt un drôle de choix suite à la première partir punk. Le chanteur porte des lunettes soleil et il les conservera presque jusqu’à la fin du spectacle. Il est accompagné par deux claviéristes et un batteur.
Pratiquement à chaque chanson le chanteur fait tourner son micro à toute vitesse en le tenant par son fil, il demande aussi à la salle de crier le plus fort possible en mettant en scène de petites compétitions entre les deux côtés de la salle. Il utilisera cette stratégie à plusieurs reprises.
Ce groupe n’est pas mauvais, mais il n’a rien d’exceptionnel non plus. La musique électronique ne fait pas partie de mes genres préférés et le chanteur est redondant dans ses interventions avec la salle et ses rotations de micro. À la fin de sa prestation, il remercie la foule en français et le batteur lance ses baguettes dans la salle. L’appréciation du public semble aussi mitigée.
Dès 21 h 15 la tête d’affiche Andy black entre en scène. Aucun décor sur la scène à l’exception d’une toile en fond de scène affichant le nom du chanteur. Il est accompagné par un guitariste et un batteur installé chacun à une extrémité de la scène, laissant le centre complètement libre.
Le style du chanteur est vraiment différent de ce que je m’attendais en voyant l’affiche du spectacle. Il est vêtu d’une camisole et d’un pantalon noir et il porte des gants sans doigt. Ses cheveux sont courts et bien coiffés. Je m’attendais plutôt à un chanteur au look punk.
C’est son premier spectacle en sol canadien de cette tournée. Par contre c’est la deuxième fois en trois ans que le chanteur est à Montréal lors de la St-Valentin.
Black présente ses musiciens avant la troisième chanson. L’enchaînement entre les chansons est long, le chanteur parle vraiment beaucoup et entre chaque chanson il marche jusqu’au fond de la scène afin de boire de l’eau.
Son «set list» est entièrement composé de balades. Durant une des premières chansons, les spots de lumière effectuaient des mouvements verticaux, mais elles étaient tellement éblouissantes que c’était aveuglant et désagréable.
Le spectacle se poursuit avec un cover de Billy Idol Dancing with myself, suivra ensuite Beautiful Paint qu’il a écrit en souvenir d’un ami décédé. Les balades s’enchaînent, le chanteur marche d’un bout à l’autre de la scène pendant ses chansons.
Il performe ensuite Louder than you love tiré de son dernier album lancé à l’été 2016.
Le chanteur se fait attendre pour le rappel, l’assistance scande son nom à répétition.
Il interprétera We don’t have to dance. Une fois le spectacle terminé, il donna la main au public près de la scène.
Mon band préféré de la soirée a été Palaye Royal pour son énergie, la présence sur scène du chanteur ainsi que la puissance de leur musique.
Texte: Annie Rochefort
Photos: Helene Dickey
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