Vendredi soir, Amon Amarth ont accosté leur drakkar au Hallenstadion de Zürich. À bord, pour les accompagner, The Halo Effect et Machine Head. Le show promettait d’être grandiose, le public n’a pas été déçu.
Arriver à Zürich depuis la Suisse romande, surtout quand on a perdu l’habitude de faire le trajet avec la pandémie, relève de l’aventure. Même quand on prévoit de la marge. Retenue dans les traditionnels embouteillages bernois et zurichois, j’ai juste eu le temps de me glisser dans la salle pour écouter le dernier titre de Halo Effect. Ça avait l’air de bien dépoter.
Soirée familiale
Les disques de Machine Head font partie de ma discothèque depuis longtemps, mais je ne les avais pas écoutés depuis belle lurette. Et c’était un vrai plaisir de les découvrir en live. Le concert était impeccable, les riffs réveillant une folle envie de se déchaîner dans le public.
D’ailleurs, parlons-en de ce public. La date du vendredi participant certainement au phénomène, la salle était pleine de familles. Des bouts de chou de peut-être 7 ans pour les plus jeunes, arborant fièrement leurs t-shirts à l’effigie de leurs idoles (à 50-50 entre Machine Head et Amon Amarth). C’était si mignon de les voir avec leurs parents, chanter à tue-tête, secouer la tête, et lever les bras, cornes en l’air, à la fin de chaque chanson.
L’efficacité suédoise
Honnêtement, à la place d’Amon Amarth, j’aurais la pression de monter sur scène après Machine Head. Parce que le public était vraiment au taquet. Mais doutons-nous vraiment des vikings suédois pour assurer le show ?
(Fausses) statues de guerriers énormes en arrière de la scène, casque à cornes géant surplombé de la batterie, des flammes en veux-tu en voilà. En l’espace d’une minute, tout le monde était d’accord : ce groupe est vraiment génial. Johan Hegg s’excuse pour sa voix qui n’est pas au top ? Qui l’avait remarqué, la performance ne laissait rien deviner. On ne se lasse pas non plus de ces décors qui passent des statues, au drakkar, au monstre marin, ils font toujours leur petit effet.
En sortant de la salle, une seule constatation est de mise : les 3h30 de route et de bouchons valaient clairement la peine. C’est quand qu’ils reviennent par ici ?