Tantôt dans la nef, tantôt dans la bruyère nordique, cette soirée n’a rien d’un long fleuve tranquille. Impossible à cloisonner, ces deux formations caressent le feu ardent du fil acéré, oscillent entre ténèbres et majesté.
Tout à une fin semble indiquer le cygne blanc de l’album. Amenra poursuit pourtant, une sixième messe, offrande au temps présent. Dos au public, de son chant plus clairvoyant, Colin ne projette aucune ombre. La lumière est bien trop profonde.
Seule, la multi-instrumentiste Myrkur combine l’énergie brute, connotée plus « masculine » du black metal, avec la vertu éthérée, mystique de ses contrées natales. ‘Mareridt‘ s’engage sur des chemins nocturnes. Elle y verse rosées harmoniques et chants cathartiques.
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