Against Me! était de retour en sol montréalais pour nous présenter leur plus récent album, Shape Shift With Me. Le Club Soda affichait complet en ce beau mercredi soir. Pour les accompagner sur cette tournée, on a eu droit à Potty Mouth et Frameworks mais un petit pépin technique m’a fait manquer ce dernier
Pour débuter ma soirée, Potty Mouth et leur pop-rock américain. Ce quatuor de quatre jolies dames est originaire du Maine, mais elles viennent de déménager à Los Angeles. Elles ne révolutionneront pas le style, mais pour une première partie, elles font le travail. Elles sont plutôt statiques sur scène il faut qu’elles sont au début de leur carrière, le groupe existe seulement depuis 4 ans. La salle leur a réservé un accueil un peu timide ce qui est un peu dommage.
Le groupe était vraiment attendu de leurs fans. C’était le party dans la place et on a même droit à quelques odeurs illicites. Dès que le groupe entame les premières notes d’I Was a Teenage Anarchist, la foule se défoula en chantant et en bougeant. Le son était vraiment bon, le technicien a regardé souvent son sonomètre pour ne pas dépasser la limite permise. Leurs dernières compositions ont reçu une bonne réception de la foule et en regardant le grand sourire qu’affichait le bassiste, on voyait clairement sa joie d’être sur scène ce soir. Difficile de dire si Laura Jane était heureuse d’être là, car son visage était souvent caché par sa chevelure, mais les fois qu’on la voyait comme il faut, oui elle semblait heureuse. Il n’y a aucun temps mort entre chaque chanson, que de la musique aucun blabla inutile au fond, la foule n’était là pour ça non?
Le groupe nous offert une belle reprise de The Clash, Train In Vain et le monde ne s’et spas gêné pour mettre à contribution la sécu du Club Soda avec une bonne dose de body surfing. Le rappel commença en version acoustique de Two coffins pour enchainer avec Transgender Dysphoria Blues, Rebecca et Sink, Florida, Sink pour terminer cette soirée.
Merci à Evenko et Greenland de leur invitation pour cette soirée Punk rock.
Texte: Sébastien Jetté
Photo d’archive