Hier soir à Sherbrooke, 12 bands metal se sont retrouvé en ville, 2 au Bar le Magog, 3 au Woodstock Bar et le meilleur pour la fin où, Waarpiig Productions présentait 7 bands au Saloon (en dessous du Magog)
A peine arrivé au Saloon et un petit bonjour à Dave d’Ondes Chocs et Alain de Québec Metal que le deuxième groupe, Tribunal embarque sur scène (oui, j’ai manqué le premier, Shatter It All et je ne me félicite pas). J’avais entendu quelques bruits comme quoi le groupe se déguisait et le sérieux était à ranger au placard bref le groupe entame son set, presque nu avec des couches culotte, le ton est donné jusqu’a ce que je me rende compte que ma batterie de Kodak était presque déchargée, deuxième moment de la soirée où j’évite de me féliciter et une chance que j’habite à 5 minutes de voiture de la salle, je pars donc chercher une batterie RECHARGÉE et au retour, je décide d’aller voir ce qui se passe du côté du Woodstock Bar où le groupe de Toronto, Black Absinthe est en train de donner un excellent show, malheureusement devant presque personne. Après quelques titres, je retourne au Saloon pour y voir Mortor, un groupe qui m’est totalement inconnu, mais que j’apprécie particulièrement, allez écouter sur leur Bandcamp, vous n’allez pas être déçu, c’est du bon thrash avec un vocal death. Ensuite, Untimely Demise qui est un peu près dans le même genre donne lui aussi une excellente prestation et à noter que des trois places où se donnaient des concerts hier, c’est là qu’il y avait le plus de monde.
J’ai juste le temps de me rendre au Woodstock pour voir le début du show de The Chariots Of The Gods et de prendre la première claque de la soirée et surtout de me demander pourquoi un groupe d’une telle qualité joue devant 3 personnes… ça c’est rempli, un peu au bout de la deuxième chanson, on devait être une dizaine, vraiment triste pour eux. C’est un groupe que j’ai hâte de revoir, peut être dans un festival cet été, car je n’ai pas pu voir le show au complet vu que je voulais voir Bookakee au Magog.
Juste le temps de me parquer et de me faire arrêter par une personne qui m’a reconnue et de parler de tout et de rien et de voir que la Police était encore debout à minuit pour venir sûrement voir si tout le monde avait payé son parking.
Je rentre dans le bar, Bookakee a commencé son show, je m’évite une fois de plus les félicitations, car je ne voulais vraiment pas manquer le début, ce que j’ai fait brillamment. Le groupe est fidèle à lui-même, tout vert avec une bonne dose de grind, de Mario Bross et de Crook en soutiens de Phil pour une chanson, le public présent et bien plus présent, car ça brasse pas mal dans mon dos, je finis par m’éloigner pour éviter de prendre un coup par surprise et j’en profite pour retourner au Woodstock pour y voir, rien du tout, car tout est fini, les groupes remballent leur matériel, retour au Magog cette fois pour voir la fin du show de Wake Up. L’excellent hommage à Rage Against The Machine, la salle est moyennement remplie malgré le fait que, si tu fermes les yeux, tu as l’impression que le vrai groupe est là, sur la scène. J’ai juste pu apprécié deux titres que c’est déjà fini. Je redescends d’un étage, jase un peu avec Dave de nos mésaventures communes (on ne rentrera pas dans les détails) que le groupe Teramobil monte sur scène, il est déjà très tard, mais c’est le temps de prendre la deuxième claque de la soirée, je devrais dire de la première de la matinée.
Je suis aux premières loges, juste sur l’avant-scène et ce que j’entends est juste hallucinant. Imagine, il y a un bassiste, un guitariste et un batteur et chacun l’air de faire ce qui lui plait, mais non, tout ce petit monde joue ensemble, c’est d’une technicité, d’une puissance, WOW!! Je n’avais jamais vu un groupe aussi original. Ok, ce n’est pas dans mes gouts musicaux, mais quand même, j’adore ce que je vois et j’entends bien que pas sur que j’écouterais ce groupe dans ma voiture, dans le trafic, car il me semble que ça me ferait devenir un peu tendu, mais en show, ça fais un grand bien!!
La soirée se termine avec Paretic Dementia de Sherbrooke, mais la lâcheté et surtout la fatigue font que je retourne chez moi pour un repos bien merité. J’aurai sûrement une autre occasion de les revoir. ST